Ils ont leurs raisons qui prennent racine dans le besoin jamais satisfait de sécurité, qui est propre à tout petit peuple.
On sait d’expérience, dans les pays qui pratiquent le référendum depuis longtemps, que les électeurs répondent surtout à des questions qui ne sont pas posées, mais qui se posent.
" class="infobox_img" />Alvin Sold asold@tageblatt.lu
Il peut paraître politiquement incorrect et surtout, juridiquement et économiquement absurde, de penser que le nombre d’étrangers devrait être limité à un taux „raisonnable“, comparable à celui de nos voisins.
Or, le fait est que l’immigration massive, celle en provenance du Portugal et des Balkans surtout, immigration ajoutée aux flots de frontaliers, crée un malaise permanent, grave, destructeur.
Le refus d’un début de droit de vote à certains étrangers revoie au vrai problème, celui de l’intégration officiellement célébrée, alors qu’en vérité elle régresse. On le sent bien dans la vie quotidienne où les Luxembourgeois perçoivent de plus en plus mal les enfreintes aux usages à respecter.
Votre serviteur, Luxembourgeois de bonne souche et promoteur du Oui, connaît maintenant à la virgule près le poids de la minorité à laquelle il appartient. Arrondissons à 20 pour cent de la population électorale, laquelle ne représente que 40 pour cent de la population résidente.
Tout est relatif, n’est-ce pas!
Et c’est cet aspect des choses qui doit encourager les minoritaires du 7 juin à travailler à la solution du problème sociétal que pose l’évolution démographique inexorable aux Luxembourgeois et aux colocataires de ce beau pays.
Qu’ils continuent, dans leurs cercles professionnels, amicaux et familiaux à propager l’ouverture d’esprit et de coeur à l’étranger venu nous apporter sa capacité de travail et sa bonne volonté. Qu’ils persistent, dans leurs discussions avec l’étranger, à expliquer le mode de vivre luxembourgeois qu’ils peuvent apprendre pour l’enrichir, et en jouir!
Et pourquoi le jeune gouvernement n’innoverait-il pas encore en tirant du 7 juin une conclusion logique: il faut créer au plus vite le grand ministère de l’Intégration, afin de coordonner tout ce qui découle de l’immigration et de l’économie transfrontalière!
L’école, la formation, la famille, le logement, le travail, la retraite, la communication, les loisirs: quels chantiers passionnants pour les animateurs politiques du melting pot le plus passionnant d’Europe, oui!
Oui!
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