A des conditions qui peuvent faire rêver tous les rédacteurs qui ne sont pas journalistes dans l’âme. Imaginez un peu: salaire identique, deux à trois articles par mois, en rubrique culture, sans participation aux conférences de rédaction et autres menues tâches quotidiennes, et comme base de travail son domicile.
" class="infobox_img" />Danièle Fonck dfonck@tageblatt.lu
Mais il faut savoir dans la vie se rendre aux évidences. Une journaliste ne peut exercer sa profession quand elle est épouse de chef d’Etat ou de ministre. Pour de nombreuses raisons parmi lesquelles la confusion des genres et le devoir de discrétion. Préciser que travailler en rubrique culturelle plutôt que politique résoudrait le problème de l’incompatibilité n’est pas seulement faux, c’est carrément grave. Car cela signifierait que la culture n’est pas politique. Quelle ineptie. Mme Trierweiler donc, née Massonneau, divorcée de son premier mari et séparée du second dont elle tient à porter le nom, et dans l’exercice de son métier et dans son rôle de „première dame“, ce qui est grotesque, ne se contente pas d’étaler ses états d’âme qu’un bon psychanalyste l’aiderait à résoudre. Non, cette femme presque „quinqa“, mère de trois adolescents, est jalouse. Jalouse de l’ex-compagne de vie de son concubin. Bizarre! On comprendrait à la limite que Mme Royal soit jalouse plutôt que celle qui a remporté la partie.
Et pour bien montrer qu’elle veille à son homme comme à la prunelle de ses yeux, Mme Trierweiler „tweet“ pour mieux démolir la mère des enfants Hollande, détruire sa carrière politique et n’avoir plus à la côtoyer dans les palais officiels.
En d’autres termes, Mme Trierweiler, pour belle qu’elle fût et intelligente qu’elle soit, manque d’éducation et de classe. Et dès lors, elle entache non seulement l’image du président, mais celle de la République française qui aurait pu s’en passer après Cécilia et Carla.
Voilà ce qui arrive quand le respect cède la place à l’incivilité, ce qui devient, hélas (!), une nouvelle constante dans nous sociétés.
Ici comme ailleurs
Oh, ne rigolons pas trop fort du „Clochemerle“ à la française. Car il aura suffi de suivre les débats publics à la Chambre des députés sur l’affaire-cas Wickrange-Livange pour comprendre que chez nous, le respect n’existe plus non plus.
Lequel?
Celui de la politique pour le citoyen qui a pourtant élu les édiles au suffrage universel.
Connivences, complicité, confusion des genres et incapacité de déterminer ce qui est du domaine public et ce qui appartient au domaine privé.
Si les lettres d’intention du gouvernement n’engagent à rien, pourquoi les ministres en rédigent-ils? Si un prometteur s’est fourré, eh bien tant pis, qu’il se débrouille comme doivent le faire tant et tant de patrons de PME que la politique ne courtise jamais comme elle courtise l’univers du fric flamboyant.
Déontologie politique, déontologie bancaire: que de sujets depuis les années 80. Or, rien ne change en la matière, si ce n’est que les choses s’aggravent.
Un dénommé Rollinger veut construire un grand centre commercial. Qu’il le fasse. Un autre dénommé Becca veut construire un stade et un centre commercial dit „outlet“. Qu’il le fasse aussi. Chacun à ses risques et périls. Sans engagement de l’Etat, pas même celui d’une fédération sportive. A condition que tout l’arsenal juridique soit respecté: au niveau de l’Etat comme au niveau communal, par conséquent sans aménagement aucun du territoire.
Si cette séparation des pouvoirs et des genres avait été respectée à la lettre, il n’y aurait ni affaire ni cas.
Il resterait, en revanche, un peu de dignité.
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