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Un aller-simple? – Pas encore.

Un aller-simple? – Pas encore.

L’Homme a toujours été un grand voyageur. Il fut nomade avant d’être sédentaire, et, sédentaire, il saisit toutes les occasions pour aller voir l’ailleurs, proche ou lointain. L’ailleurs, c’est le paradis, l’enfer, les deux à la fois: qu’importe.

L’avion m’emporte en quelques coups d’aile dans un endroit où il fait toujours beau, où je suis riche et considéré, où j’oublie tout en faisant la fête, comme les autres, avec les autres. Et le tourisme de masse n’est-il pas une aubaine pour les autochtones qui crèveraient de faim si nous ne venions pas boire, manger et rigoler?

Oui, le voyage organisé est un pur produit des services industrialisés, comme la société de consommation en offre tant. De nombreux pays ne pourraient pas, ou plus, se passer des revenus générés par ce secteur qui fait vivre d’innombrables individus, côté départs et côté arrivées. Un grand navire de croisière défilant devant la place St-Marc fait vivre Venise, n’est-ce pas, et si cette attraction n’était pas offerte alors que l’électronique et la technique et le fric la rendent possible, des milliers de pauvres gens ne verraient jamais de la vie cette splendeur!

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Damien
12. Juli 2018 - 21.43

Déi Leit, déi op Mega-Croisière-Schëffer virun Venedeg-paradéieten, sinn kéng Touristen. Si sinn Vandalen.

Montpellier
12. Juli 2018 - 20.14

Et huet net jiddereen d’Suen, fir « richteg » ze reesen. Dofir muss och de Massentourismus sinn. Awer: Jiddereen kënnt sech och als Tourist ziviliséiert behuelen. Och Lëtzebuerger falen dobaussen oft desagreabel op, besonnesch, wann se an « Horden » duerch d’Stied zéien.

Polo Marco
12. Juli 2018 - 11.05

Les voyages dans le voyage. Les poupées russes dans la poupée. Sujet légèrement démoralisant.