Il a prouvé par la même occasion qu’il reste un politicien habile et, oui, c’est ainsi, et que cela plaise ou non, il a une fois encore pris de vitesse le parti socialiste qui aurait dû rebondir sur le sujet en premier.
Soyons clairs sur un autre point. Point n’est besoin de nous qualifier de gauchistes ou de révolutionnaires.
Loin de nous l’idée de vouloir renverser le système ou de déclarer la guerre. Le rôle de la presse consiste tout simplement à remettre en question les dogmes, d’exiger tout ce qui peut être mis en oeuvre pour amender une politique économique qui se solde par 11% de chômeurs dans l’Europe de l’Union (chiffre publié hier par Eurostat) et de demander que des pistes alternatives soient explorées, puisque la démarche va droit dans le mur.
Soyons clairs. Qu’on cesse de nous rabattre les oreilles avec les mêmes arguments, à savoir qu’il faut être compétitif par rapport à tel ou tel autre voisin. Il y aura toujours un pays plus compétitif car sous-payant ses salariés. Aujourd’hui cela peut-être la Roumanie ou la Bulgarie, hier ce fut le Maroc, la Tunisie, la Turquie, demain c’est de toute façon la Chine et la planète est suffisamment grande pour que ce petit jeu se poursuive à l’infini.
L’Europe doit réfléchir à son positionnement dans les instances internationales telle l’OMC, en finir avec ses rivalités internes, miser sur sa force, c’est-à-dire la formation de ses jeunes, son savoir-faire, son excellence en matière de recherche et de technologie, affirmer sans complexes que la qualité a un prix.
Elle en a la possibilité si elle en a la volonté. La volonté politique!
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