Les suites de la pandémie, la guerre en Ukraine, la crise énergétique, associées à une amplification de l’inflation qui risque de s’installer dans la durée, ont sapé la confiance des investisseurs. Le fait que l’Union européenne, la Chine et les Etats-Unis d’Amérique ont freiné en même temps, a fait croître le risque de récession.
L’Union européenne est, selon la directrice du FMI K. Georgieva, très vulnérable au risque de récession à cause de la dépréciation monétaire. Aux Etats-Unis d’Amérique, les prix de l’énergie n’ont pas connu les mêmes augmentations.
Pour l’Union européenne dit-on qu’il faut s’affranchir au plus vite de la dépendance des énergies fossiles. L’on est prêt à vouloir accélérer l’emploi des énergies renouvelables. Même à assouplir les procédures administratives, voire à lever les obstacles qui freinent les installations de panneaux solaires et de parcs d’éoliennes. En France, par exemple, l’Etat est prêt à offrir des remises sur les factures d’électricité des riverains habitant près d’éoliennes ou de centrales photovoltaïques. L’on voit que les règlements servant à protéger la santé des habitants n’ont plus grande valeur.
L’urgence „politique“ risque de servir d’excuse aux infractions à la législation. Officiellement, il n’y a pas de crise financière, mais il y a des craintes qui se situent du côté des institutions financières non bancaires. La BCE se dit prête à surveiller l’endettement des Etats. Ceux-ci parlent dorénavant de „budget de crise“ annonçant par là la fin de „l’ère de l’insouciance“.
L’on sait que les mesures d’austérité toucheront avant tout les classes défavorisées. C’est apparemment le prix à payer pour „sortir“ des crises existantes et à venir!
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