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P = P = P

P = P = P

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Pâques, autre trêve des confiseurs, augure du printemps, de la joie de vivre. De l’innocence également, tant l’enfant est au centre de cette fête, première véritable pause de l’année avant les vacances d’été.

Qui dit pause dit sérénité, cette dernière étant désormais, dans un monde où la gestion du temps est devenue une quête constante, avec la santé, l’un des rares joyaux de la vie courante. Y attardons-nous uninstant.
Comment écouter, et dès lors comprendre l’autre, sans prendre le temps qu’il faut? Comment s’apercevoir des changements de comportement, du désarroi, de la solitude ou encore de l’épanouissement d’un proche sans y consacrer le temps nécessaire?
Comment hiérarchiser, comment éclore soi-même, sans prendre le temps qu’il faut pour y penser?

Danièle Fonck.
dfonck@tageblatt.lu

Qui dit pause dit paix, paix intérieure, sans laquelle aucune projection dans l’avenir n’est réaliste. Car tout projet exige de la réflexion et chaque projet est une naissance, donc un printemps virtuel.

P = P

Il y a des pauses très pragmatiques qu’on aimerait voir, des pauses qui seraient l’annonce d’une fin rapide.
Les élections présidentielles françaises font partie de celles-là.
Imaginez une seule journée sans candidats à la télé; une journée sans nouvelle proposition de Sarkozy; une journée sans sondage; une journée sans le prolétaire new-look, le sénateur Mélenchon. Que de bonheur! Quel puits de jouvence!

Heureusement, il n’y a plus que 16 jours à tenir pour connaître les finalistes. En dépit de ce qu’affirment les médias qui, après avoir flashé sur „bleue Marine“ au dernier scrutin, ont trouvé une nouvelle coqueluche en Mélenchon, ex-allié de l’establishment, l’élection 2012 n’est aucunement ennuyeuse. La plupart des candidats, à commencer par Hollande et Sarkozy, font d’excellentes campagnes sur le terrain et les enjeux tant européens que franco-français sont réels. Les résultats du premier tour ne seront pas non plus anodins et de ce fait, le vote utile n’est pas une phrase convenue.

Le spectre de 2002 ne saurait être écarté, même s’il paraît peu probable. Mais ce ne serait pas servir François Hollande que de renforcer un Mélenchon, complice du PS pendant des décennies, ex-ministre, élu PS au Sénat, parti par pure frustration et soudain militant proléto-communiste et avide de faire pression sur Hollande comme le font toutes sortes d’obscurs et vulgaires lobbyistes à l’encontre des politiques.
Bref, plus vite ça se terminera et mieux ce sera. Car, que cela nous plaise ou non, les élections au sommet chez nos principaux voisins ne sont pas sans influence pour notre pays.

Jean-Claude Juncker, par exemple, a appris à ses dépens qui était Sarkozy …