En épilogue du dossier Florence Cassez, on retiendra une image, celle d’une femme sereine prête à repartir, et une phrase, celle d’une jeune femme disant qu’elle était restée libre dans sa tête.
„Libre dans sa tête“: les sidérurgistes de Liège qui ont manifesté hier peuvent-ils en dire autant? Non, même s’ils ne sont pas privés de leur liberté physique, la situation économique et sociale qui sera désormais la leur, parce que Goldman Sachs-Mittal a décidé d’infléchir leur vie, leur vole cette part de liberté. Et c’est, finalement, la pire des injustices pour qui veut bien y réfléchir. Car elle n’a pas de prix, et aucune mesure de réinsertion, aucune indemnité-chômage et aucun plan social ne saurait la compenser.
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