La BCE est prise entre la stagnation et l’inflation, la „stagflation“ tant redoutée. Ainsi, Christine Lagarde, présidente de la BCE, a fait entendre qu’il est temps de réduire le soutien inconditionnel à l’économie. Le spectre d’une faible croissance associée à une forte inflation guette.
Malgré la guerre en Ukraine, la BCE veut maintenir une ligne dure ayant pour but de mettre fin à l’endettement public apocalyptique de certains Etats. Cela signifie la fin de la „générosité“ publique reposant sur la pratique de „l’argent gratuit à volonté“.
Il faudra renégocier les règles budgétaires applicables en „zone euro“. Mais quelques „pays surendettés“ veulent la souplesse dans l’application de ces nouveaux règlements.
Il est significatif que ce sont les pays qui ont le moins respecté les règles précédentes qui veulent maintenant des „extras“, la France en est le meilleur exemple. Derrière l’Espagne avec un endettement de 118,7% du PIB, la „grande nation“ pointe avec 113%, c’est-à-dire 2.800 milliards d’euros d’endettement.
Ce n’est pas en pratiquant une politique à deux vitesses, comme ce fut le cas jusqu’à présent, que l’on réussira à s’extirper de la spirale vertigineuse de l’endettement. Il est à craindre que l’austérité budgétaire préconisée ne serve d’argument pour réviser les acquis sociaux vers le bas et privatiser encore plus le secteur public!
Ce serait non seulement une faillite économique, mais aussi un échec social majeur!
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