Les voix alarmantes des défenseurs de l’environnement se font de nouveau entendre à l’occasion de la COP28. Eviter le pire est toujours possible, on a encore le temps d’agir, mais plus le temps d’attendre.
Il faut avouer que les grands sommets onusiens sur le climat n’en finissent pas de décevoir beaucoup de gens. Si l’on pense qu’actuellement l’on discute au plus haut niveau politique pour savoir s’il faut continuer à investir dans des canons à neige pour les stations de ski, c’est tout dire! Il en est du même du piscinisme, nul ne veut s’y brûler les doigts.
Ce qui pose question est le fait qu’il y a assez de savoir faire et qu’on ne manque pas de moyens financiers pour faire une politique climatique active, mais qu’on est toujours en retard sur les buts à atteindre.
Le futur chef de la COP28, le sultan Ahmed Al-Jaber, y changera-t-il quelque chose? Le sultan, qui est en outre président du géant national pétrolier ADNOC, est allé faire un tour de reconnaissance en Inde, aux Etats-Unis et en Europe, où il s’est entretenu avec les politiciens au pouvoir. On n’a pas besoin d’être devin pour savoir que l’on n’a pas seulement discuté „politique environnementale“. Le fait que le sultan est controversé à cause de sa politique climatique ambigüe ne dérange pas le gotha de la haute finance. Le Financial Times a fait de lui le „tsar du climat“!
Il y a de quoi se poser des questions!
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