La protection des animaux a enfin trouvé sa place dans la „nouvelle“ Constitution. „… la reconnaissance des animaux comme êtres vivants non humains dotés de sensibilité et protection de leur bien-être“. Quelle belle formulation!
Beaucoup de pays de l’Union européenne ont d’ailleurs une législation concernant la protection des animaux, ce qui n’empêche pas que la maltraitance des animaux continue. En France, par exemple, „l’assistance aux animaux“ a dû constater (cf. Le Parisien, 09.01.2022) qu’il n’y a jamais eu autant d’animaux abandonnés qu’en 2021.
Il y a des législations concernant le transport des animaux, cependant des millions d’animaux sont transportés dans des conditions indignes à travers toute l’Europe.
Un calvaire souvent méconnu par le grand public. Derrière tout cela se cache un énorme business. Très souvent les animaux ne sont pas engraissés et abattus là où ils sont nés. La Belgique, par exemple, envoie les jeunes animaux à l’engraissage à l’étranger pour les récupérer à l’âge adulte.
La valeur des animaux récupérés augmente ainsi. Bien que l’exportation vers des pays non membres de l’Union européenne soit discutable, elle est quand-même pratiquée vu qu’elle rapporte gros.
La réglementation concernant ce transport des animaux d’élevage en Europe est obsolète et en outre peu respectée. Ce n’est pas un hasard, car les eurodéputés laissent faire.
Une réglementation adaptée s’impose, il faut mettre en place un système de contrôle et de sanctions si l’on veut en finir avec ce „désastre éthique“ toléré au nom du profit d’une société de consommation!
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