Cette dernière représente la liberté d’expression et la liberté d’opinion et ainsi, est un rempart pour défendre cette ambiguïté fondamentale qui est celle des langues. Langues diverses, langue du mot, langue du dessin, langue de la photo, langues toutes dont il faut pouvoir jouer librement au premier comme au second degré.
" class="infobox_img" />Danièle Fonck dfonck@tageblatt.lu
La liberté de la presse dérange depuis l’origine des journaux. Que d’autocrates, que de dictateurs, que de puissants, que de fanatiques ne s’y sont-ils attaqué au fil des siècles …
Les ignobles ignares qui ont meurtri Charlie Hebdo en croyant naïvement que des armes à feu pourraient tuer le mot, la plume, représentent la forme extrême des ennemis de la liberté. D’autres s’essaient au même exercice, tantôt par la pression tantôt par l’arme économique.
Tous sont méprisables puisqu’ils méprisent le pluralisme. La noblesse du journal et du journaliste est d’informer, de commenter, d’analyser. En plaisant ou en déplaisant dans un seul objectif: permettre au citoyen de se forger une opinion sans avaler les couleuvres par le biais desquels des communicateurs spécialisés essaient d’imposer au plus grand nombre une pensée unique.
Mais l’infâme assassinat de Paris a ceci de positif qu’il montre à ses auteurs comme à ceux qui voudraient s’en inspirer que le monde entier a mal «en la France» et se bat avec elle pour la liberté d’expression.
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