Il y a des banalités qui sont tout sauf inintéressantes. Par exemple l’histoire du comédien Gérard Depardieu, jadis jeune, beau et talentueux qui, depuis qu’il a amassé des sommes incongrues, se croit vraiment „de-par-dieu“.
Il est en désaccord avec la politique fiscale de son gouvernement? C’est son droit le plus fondamental, comme il est du nôtre de l’être avec celle de notre gouvernement. Il veut pour cela quitter son pays? Grand bien lui fasse, à condition d’accepter que d’autres le désapprouvent.
Le voilà Russe! Ce n’est pas un déshonneur, bien au contraire. Que Bardot veuille le suivre est carrément rigolo. La grande Russie hériterait-elle de toutes les stars françaises qui vieillissent mal? Il ne faut pas le lui souhaiter, même si Chateaubriand déjà, repris par de Gaulle, avait noté que „la vieillesse (était) un naufrage“, du moins dans certains cas. Ce qui est intéressant est l’attitude du pouvoir russe. Après le décret Poutine, voilà du jour au lendemain un Depardieu qui, citons-le, s’est expliqué „calmement“ au téléphone avec son président (Hollande), avant que son futur président (Poutine) et le premier ministre Medvedev en appellent aux ministres russes pour que ceux-ci ne fassent aucun commentaire et mettent l’accent sur l’amitié franco-russe et la future visite du président ami français. Bref, après l’interlude, la politique et la diplomatie reprennent leurs droits. Et si c’était cela qu’il faudrait avoir à l’esprit? A savoir qu’il y a un temps pour amuser le peuple et un autre, s’inscrivant dans l’histoire des peuples et des nations.
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