Plus question de droit d’immigration libre dans les pays de l’Union européenne. De plus en plus de pays s’y oppose et la principale question des pays réticents est de savoir comment mieux contrôler l’immigration et son intégration „à des fins utiles“.
En France, par exemple, on veut s’inspirer du système américain de la „carte de séjour sélective“. Elle concerne les personnes pouvant travailler dans des secteurs de l’économie en manque de personnel et de main d’œuvre, comme les hôpitaux et les services médico-sociaux.
A force d’investir dans l’industrie de l’armement, l’on a pendant des années délaissé le système médical public qui ainsi se trouve dans un état désolant. En France, 10% des habitants n’ont pas de médecin traitant et l’accès géographique ainsi que financier aux soins est déplorable. De nouvelles recrues seraient les bienvenues dans ce „désert médical“.
Mais cette „carte de séjour“ est un leurre, elle ne garantit aux détenteurs aucune initiative et liberté professionnelle, leur mission consiste à satisfaire leur „patron“. Leur avenir n’est pas garanti. Il s’agit au fond d’une exploitation déguisée sous le couvert d’une „libéralisation de l’immigration“.
Une „immigration à la carte“ engendrera une intégration sélective qui contribuera par là à une croissance des disparités sociales ouvertes ou cachées existant dans une Union européenne qui se barricade de plus en plus.
Une carte de séjour sélective me semble être une bonne solution. Au Luxembourg on a de sérieux besoins dans différents secteurs. Une barricade devient de plus en plus nécessaire contre une immigration libre et parfois illégale.