Têtu, assidu, combattant, Jean Asselborn a fait le tour du monde pour défendre cette candidature et, faisant fi des remarques ironiques, a obtenu gain de cause. Non pas de justesse, mais de façon tout à fait brillante.
Pas moins de 131 Etats de la planète regroupés au sein de l’organisation internationale ont dès le second tour élu le petit Grand-Duché de Luxembourg qui siégera désormais aux côtés des membres permanents – Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni – et montrera qu’il a le courage d’assumer des responsabilités politiques. Car il est une chose de participer à des opérations internationales ponctuelles en les cofinançant et une autre que de prendre position, clairement, résolument.
Que l’Australie fut désignée dès le premier tour semble normal. Que le Luxembourg devance haut la main la Finlande qui n’a jamais démérité et a souvent oeuvré activement pour la paix, notamment au Moyen-Orient, doit être vu comme un succès diplomatique incontestable.
Exceptionnellement, on ne parlera pas du Luxembourg en termes de place financière ou de paradis fiscal. Dorénavant, notre vote politique pèsera à la table onusienne, et c’est très bien.
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