Les traités de l’Union européenne qui en faisaient dans le temps sa force sont de plus en plus mis en question, voire mis „hors course“. Cela fait penser à la Ve République française.
En effet, les institutions de la Ve République, à force d’être tordues et détournées, ne permettent plus à la volonté populaire de s’exprimer. Un fait que l’on a préféré passer sous silence. Il en est de même de la mise en question régulière des traités de l’Union européenne qui excluent à la longue tout contrôle de la part des populations concernées.
La cohésion des 27 est mise à mal par la guerre en Ukraine. Le noyau dur autour de von der Leyen et de Macron est décidé à réviser les traités, voire à réformer les référendums nationaux fort aléatoires. En clair, cela signifie que de plus en plus de décisions ne seront plus soumises à l’approbation des populations. Ce sera l’affaire des politiciens et pour éviter les discussions de principes, une Europe à plusieurs vitesses est envisagée. Le processus démocratique est le grand perdant, le fonctionnement „pratique“ de l’Union européenne est à ce prix.
Ainsi la Commission européenne a-t-elle prolongé la suspension du pacte de stabilité jusqu’à fin 2023. La guerre en Ukraine sert entre autres d’excuse à cette politique d’endettement. En mai 2022 pas moins de 17 pays de l’Union européenne ne respectaient pas le critère de déficit, cinq passaient outre le critère de dette (cf. Figaro-éco, 24.5.2022). Face à ce „triste état de choses“, la Commission européenne a décidé de ne pas ouvrir de procédure pour déficit excessif.
L’adoption du plan de relance polonais a néanmoins fait des vagues. La députée néerlandaise, Sophie in ’t Veld, a été très claire: „La présidente fait perdre de la crédibilité à sa commission en tant que gardienne des traités de l’Union européenne.“
Situation préoccupante!
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