La directive de l’Union européenne de remédier à l’endettement public et privé n’a pas eu les effets souhaités.
En effet, les administrations publiques nationales, comme les acteurs privés, ont moins réduit leur dette que prévu. Ce qui est surtout inquiétant est le fait qu’il y a de grandes disparités entre les différents pays.
Dans la „zone euro“ le taux d’endettement des administrations publiques s’établissait en moyenne en 2022 à 91,6% du PIB. Une diminution de 3,9 points. L’Espagne note une dette sur PIB de 120%, l’Italie de 155%, après avoir réduit leur dette sur PIB en 2022 de 5,1, voire de 5,5 points (cf. Figaro-éco, 16 mai 2023).
La France ne fait pas bonne figure avec une dette sur PIB de 115%, mais elle note avec 1,3 points la plus faible diminution de la „zone euro“.
Du côté privé, l’endettement des entreprises de la „zone euro“ s’établissait en 2022 à 117% du produit intérieur brut. Les entreprises allemandes pointent à 109%, l’Espagne à 134% et la France, en excluant les entreprises financières, à 154% (cf. Figaro-éco, 16 mai 2023).
On n’en fait pas un drame, à chaque pays sa particularité, cependant ce n’est pas en tolérant à l’infini ces „singularités nationales“ que la directive de l’Union européenne en matière de lutte contre l’endettement de la „zone euro“ portera ses fruits.
Il ne faut pas perdre de vue que cet endettement public a des conséquences néfastes au quotidien pour les classes défavorisées de la société, car le „social“ est toujours et partout la première cible d’épargnes de budget dites „nécessaires“!
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