On connaît tous les réflexions de Milan Kundera qui ouvrent „L’insoutenable légèreté de l’être“, son roman le plus connu, publié alors que l’auteur avait quitté son pays natal depuis longtemps, le dernier roman qu’il écrira en tchèque avant de commencer son cycle de romans écrits en langue française.
L’insoutenable légèreté de l’être commence comme un traité de philosophie plutôt que comme un roman. Si tout ce que l’humanité vit n’arrive qu’une seule et unique fois, écrit Kundera, même les événements les plus sombres de l’Histoire perdront un jour leur poids, leur gravité: „Si la révolution française devait éternellement se répéter, l’historiographie française serait moins fière de Robespierre. Mais comme elle parle d’une chose qui ne reviendra pas, les années sanglantes ne sont plus que des mots, des théories, des discussions, elles sont plus légères qu’un duvet, elles ne font pas peur.“
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