L’OL, qui recevra les Hongrois de Debrecen lors de la 6e et dernière journée, fait ainsi une bien mauvaise opération dans l’optique de terminer en tête de la poule.
La Viola, battue à l’aller (1-0), ne devra déjà pas perdre à Liverpool, éliminé et démobilisé, pour conserver sa position de leader, qui pourrait aussi se jouer à la différence de buts. Motivés par l’enjeu d’une première qualification pour les 8es de finale de la C1 de leur histoire et, de ce fait, plus déterminés dans l’engagement, les Florentins ont logiquement ouvert la marque par Juan Vargas, qui transformait un penalty accordé pour une faute d’Aly Cissokho sur Marco Marchionni (28). La Fiorentina, poussée par un public surchauffé, était l’équipe la plus dangereuse en première période, avec notamment un tir de Mario Santana sur le poteau, avant qu’Hugo Lloris ne détourne la reprise d’Alberto Gilardino qui suivait (11).
Sur le corner, dans la continuité de l’action, une reprise de la tête de Gilardino touchait encore le poteau (12). De son côté, l’OL, qui avait laissé sur la touche les Argentins Cesar Delgado, pourtant très bon samedi à Grenoble, et Lisandro, peut-être souffrant des adducteurs, était correct dans la construction, mais le gardien français de la Viola, Sébastien Frey, n’était pas inquiété. Seul Miralem Pjanic, très actif au milieu, se montrait menaçant sur un tir passant de peu à côté après une passe de Bafétimbi Gomis (48) et surtout sur un coup franc lointain difficilement détourné par Frey (79). Toutefois, le début de la seconde période était encore à l’avantage de l’équipe toscane et Cissokho sauvait son équipe devant Marchionni (63) avant que Gilardino ne manque le cadre sur une reprise à la réception d’un centre de la gauche de Lorenzo De Silvestri (68). Hésitant entre aller chercher un second but ou préserver leur courte avance, les Florentins peinaient en fin de partie devant la réaction tardive des Lyonnais, sous l’impulsion de Delgado, enfin entré en jeu (74), et avec la fraîcheur apportée en attaque par les entrées de Lisandro (67) et Ederson (79). Frey était alors déterminant et sauvait son équipe en repoussant une belle reprise de Jean II Makoun sur un corner de Delgado (87), en intervenant devant Cris (88), puis en s’interposant face à Lisandro (90+2).
25. November 2009 - 12.41 Uhr
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