Meilleur temps sur le second parcours après avoir réalisé le 2e chrono de la 1re manche, Aubert a signé sa 3e victoire en Coupe du monde, toutes en slalom et la 2e sur la piste d’Are où elle avait gagné lors des Finales de mars dernier. La skieuse des Deux-Alpes a précédé les soeurs allemandes Maria et Susanne Riesch de 45 et 96/100. Impressionnante sur le 1er tracé bouclé avec 60/100 d’avance sur Aubert, Maria s’empare de la tête du classement général de la Coupe du monde, profitant de la performance moyenne de l’Américaine Lindsey Vonn, 8e à 2 sec 13/100e.
«C’est effectivement un week-end de rêve. C’est une piste et une neige qui conviennent à son ski très relâché. Mais elle était aussi la meilleure», a souligné Anthony Séchaud, coach des techniciennes françaises. Elancée comme la blonde Maria, la brune Sandrine a attendu 26 ans pour devenir conquérante, précisement le 7 mars 2009 à Ofterschwang (Allemagne), sept ans après le dernier succès d’une Française, en l’occurrence Laure Pequegnot, à Are justement. Six jours plus tard, elle doublait son capital à Are.
Libérée
Après plusieurs années à entendre les entraîneurs lui répéter +tu as le ski pour le faire+, et des Mondiaux ratés à Val d’Isère, Aubert s’était enfin débloquée.
La jeune femme a en effet besoin de calme pour ensuite dérouler son ski, ce qu’elle a accompli dans la lumière agonisante qui enveloppait la seconde manche à Are.
L’Iséroise, qui avait effectué une préparation personnalisée l’été dernier avec son compagnon, Max Tissot, avait raté son début de saison. Non qualifiée pour la seconde manche à Levi (Finlande), elle avait pris la 7e place sur la pente verglacée d’Aspen (Etats-Unis) il y a deux semaines. A l’issue de l’épreuve américaine, elle avait regretté de se «sentir esseulée» dans l’équipe. «Oui (l’équipe marche bien) étant donné qu’elle est menée par un Tony Séchaud qui est à fond derrière ses jeunes. Malheureusement, je ne peux pas en dire autant pour moi parce que je me sens très esseulée dans cette équipe».
«Je suis assez solitaire et ça avait été l’expression d’une sensation de malaise, de solitude», a-t-elle expliqué dimanche. Ce doublé en Suède fait beaucoup de bien au ski alpin tricolore, qui vient de perdre sur blessure son leader Jean-Baptiste Grange. D’autant qu’en l’absence forcée de +JiBé+, les Français ont été bien discrets sur la Face de Bellevarde à Val d’Isère.
13. Dezember 2009 - 15.23 Uhr
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