Donnerstag18. Dezember 2025

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LuxLeaks: Neues im Fall Halet?

LuxLeaks: Neues im Fall Halet?
(Tageblatt-Archiv/Hervé Montaigu)

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Im Mai machte einer der LuxLeaks-Angeklagten, Raphaël Halet, in einem Interview mit den Kollegen von Le Quotidien haarsträubende Aussagen, was seine Vernehmung vor einem Richter in Luxemburg sowie die Hausdurchsuchung seitens der französischen Behörden anging.

Die Reaktionen auf seine Aussagen blieben eher (sehr) spärlich, zumindest in Frankreich scheint aber nun etwas Bewegung in die Angelegenheit zu kommen. Das schrieb Le Quotidien am Mittwoch und berichtete ebenfalls die französische TV-Sendung «Envoyé spécial» am Donnerstagabend. Was Raphaël Halet angeht, hatte es bereits im Verlauf des Prozesses eine überraschende Wendung gegeben. Vom Stillhalte-Abkommen mit PwC war die Rede, und als daraus Details bekannt wurden, sah sich Halet auch nicht mehr an irgendeine Verpflichtung zum Schweigen gebunden.

Hier noch einmal die drei wichtigsten Passagen aus dem Le-Quotidien-Interview im Wortlaut:

Frage: En novembre 2014, sort l’affaire LuxLeaks. C’est là que PwC découvre qu’il y a une 2e taupe et vous identifie. Ils font une requête civile en France et débarquent chez vous. Comment cela s’est passé ?

Je suis surpris car je suis alors dans un centre médical par rapport à mes soucis de santé. Ma femme est au travail. Les gendarmes nous appellent chacun pour des motifs différents: vol de voiture, cambriolage de la maison, tags sur les murs… Quand on arrive, on se rend compte qu’il n’y a rien de tout ça. Il y a quatre gendarmes, un huissier, un expert informatique, un serrurier, trois personnes de chez PwC. Ils n’expliquent pas tout de suite pourquoi ils sont là, mais demandent à accéder à mon ordinateur personnel. Ils découvrent alors les échanges de mail avec Perrin.

Cette procédure, qu’un avocat a qualifié de «perquisition civile hallucinante», vous a surpris ?

Antwort: Elle m’a choqué. On n’arrête pas de me tutoyer et de me dire qu’on est dans une relation employé-employeur alors que j’ai expert, huissier et gendarmes derrière moi, dans mon salon. Les gens de PwC mènent un véritable interrogatoire, avec des pages de questions. Ils ont des documents privés dans leur dossier, comme des photos de mon mariage qui ne sont jamais sorties de la famille. Comment les ont-ils eues? Je demande alors à voir un avocat.

(…)

Vous sous-entendez que l’instruction a été menée à charge?
En quelque sorte oui. Chez la juge, il y avait deux personnes de chez PwC et plusieurs fois la juge leur a demandé si elles avaient d’autres questions à me poser. Qui fait l’enquête? C’est la juge ou c’est PwC?

Das ganze Halet-Interview im Le Quotidien können Sie hier nachlesen.

Polizisten beim «Verhör»: unnötig

Die richterliche Anordnung bei der Hausdurchsuchung bezog sich auf die Beschlagnahme von Informatik-Material. Die Anwesenheit von Ordnungskräften beim Gespräch – oder sollte man sagen «Verhör»? – zwischen Halet und den Leuten von PwC war weder angeordnet, noch nötig, noch hielten die anwesenden Beamten dies später in einem Protokoll fest. Diesen Umstand nimmt nun in Frankreich die «Inspection générale de la gendarmerie nationale» (IGGN) unter die Lupe, auf Anordnung der Staatsanwaltschaft Metz.