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Singulier quadruplet

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Si la Russie avait empoisonné un espion sur le territoire britannique, la démarche mériterait sanctions, pénales d’abord, politiques ensuite. Oui, mais où sont les preuves irréfutables? Quels juges d’instruction enquêtent proprement? Quid de la présomption d’innocence? Mieux, dans cet imbroglio diplomatico-politico-économique sur toile de fond d’espionnage à grande échelle, qui est qui? L’Etat russe acteur actif? Un coup foiré d’un ancien Etat membre de la Russie au service d’une autre puissance à quelques jours de la réélection de Vladimir Poutine?

Celui qui sait, du haut de son piédestal, devrait se manifester. Tous les autres feraient bien de se taire pour mieux se rappeler que la Russie fait partie de notre continent, que les Russes sont nos cousins européens et qu’in fine, en cas dur, l’Europe démocratique a pu compter sur son grand voisin.

L’Europe communautaire est et restera malheureusement inféodée et enfermée dans de vieux schémas. Les Theresa May de cette Terre sont aussi des agents au service d’une OTAN non-démocratique et de son véritable maître, les Etats-Unis.

Une hyperpuissance dont personne ne sait plus comment elle fonctionne, qui la dirige, ce que sont ses objectifs autre que «Make America Great Again». Si seulement un dixième du livre de Michael Wolff était vrai, cela donnerait une idée du désastre qui se prépare à la Maison Blanche.

Le tandem Macron-Merkel aurait tout intérêt à jouer la carte de la prudence ce week-end et à adopter un point de vue mesuré. Jeu de rôle assez aisé s’ils le voulaient vraiment, Angela pouvant plaider pour la poursuite du dialogue avec Poutine et Emmanuel flattant The Donald qui adore ça. Quant à Theresa May, il lui faudra un long apprentissage avant de devenir une Thatcher bis …

USA, Russie, agents secrets. Un gouvernement, certes, à Berlin et peut-être le mandat de trop. De quoi presque oublier ce qui se joue en Italie où le fascisme grignote les cerveaux, ce qu’une fois encore gauche et gauchistes n’ont pas anticipé à force de querelles de fausses suprématies intellectuelles internes.

On pourrait faire de ce quadruplet un quintet en ajoutant la Pologne où les groupes de jeunes paramilitaires agissent désormais sous le regard bienveillant du pouvoir.
Paramilitaires! Cela ne rappellerait-il plus rien? Probablement non.

Hélas! Ce n’est pas un jeu quelconque sur le web. C’est bel et bien de notre planète et de son devenir qu’il s’agit.

Scholnier
18. März 2018 - 14.23

Rapellons-nous la propagande d'un "Unternehmen Tannenberg" , un incident créé afin de justifier l'occupation de la Pologne par l'Allemagne. [@Esterhazy: N'oublions pas qu'en Ukraine des combattants pro européens mènent une guerre par procuration, derrière les alliés européens, américains essayent de déstabiliser la Russie. Par ailleurs la Turquie , membre de l'Otan et pays bon ami de lUnion Européenne,n'est pas un partenaire des régimes libéraux de l'Occident, avec l'agression contre les Kurdes, moyen de provoquer un incident avec la Russie et de justifier l'intervention de l'Otan.]

Een den keng Tomaten op den Aen huet!
18. März 2018 - 10.02

Votre commentaire; je crois que vous devriez augmenter votre horizon et commencer par diversifier vos sources d‘informations!

Esterhazy
17. März 2018 - 9.39

Il n‘y a pas de présomption d‘innonce en relations internationales! Les Russes sont les seuls à avoir produit ce gaz, ils sont impliqués d‘une manière ou d‘une autre.

Par ailleurs, vous pouvez vous orienter à la Russie, vous n‘irez pas loin, non seulement Poutine bafoue les libertés, il bafoue aussi le droit international (en Ukraine et en Syrie), la Russie n‘est pas un partenaire des régimes libéraux de l‘Occident, qui ont leurs failles que vous relevez, mais un adversaire qui veut renverser l‘ordre international.

La Russie a le PIB du Benelux, sa grandeur ne tient plus qu‘à son armement nucléaire.

Admirer un tel régime relève seulement de l‘anti-américanisme instinctif d‘une partie de la gauche mais ne sert à rien, la Russie n‘est pas une alternative, elle est en pleine chute.

DanV
16. März 2018 - 12.34

Toutes ces accusations me rappellent la propagande avant la guerre en Irak. Et les nouvelles découvertes d'e-mails de Hilary Clinton avant les élections ...

Il n'y a pas de doute que l'opinion publique est en train d'être manipulée. Les politiciens des grandes puissances et leurs amies intimes n'arrêtent pas de jouer avec le feu. Pour du "bon" ou du "mauvais"? Et - vont-ils arriver à leur but? On va voir.

Nous, le grand public (j'inclus les journalistes), ne pouvons plus rien croire. Il faut se méfier de toute annonce de politicien. Espérons que nous soyons plus lucide que ceux qui devraient l'être.

Ed
16. März 2018 - 12.12

Cette histoire est à mon avis une “fake news” grossière et éminemment dangereuse, elle me rappelle le mensonge sur les armements de destruction massive de Saddam, désastreux quant aux conséquences qu’il a engendrées.

Serenissima en Escher Jong
16. März 2018 - 8.08

Force est de dire que vous avez raison de rappeler la présomption d'innocence en la matière. Il faudrait une enquête internationale pour déterminer la culpabilité de la Russie le cas échéant. Lors de l'écroulement de l'Union Soviétique beaucoup de produits , même du matériel et des substances nucléaires ont disparu dans des canaux douteux...on ne peut pas aveuglément dire que le produit employé ayant été conçu et fabriqué jadis en Russie prouve que le Gouvernement Russe a commis ce crime....La Russie a demandé une épreuve de la substance, a demandé de participer à l'enquête, le cas échéant....donc incompréhensible ces déferlement d'accusations contre la Russie tant que des preuves irréfutables n'ont pas été communiquées par une enquête ouverte internationale....