Même si la Konschthal ne le communique pas comme tel, l’été féminin qui s’y annonce relève d’une décision visant à ne pas prolonger une histoire de l’art qui a fait la part belle aux hommes. D’ailleurs, la présentation de l’ONG Aware (pour Archives of Women Artists, Research & Exhibitions) qui se tient ce samedi (à 15 h) à la Konschthal ne fait que le confirmer. Ce faisant, la Konschthal présente aussi trois manières différentes de considérer et d’entrer dans l’art contemporain. La peinture y a de nouveau ses lettres de noblesse à travers les tableaux de Tina Gillen, soucieuse d’apporter une troisième dimension à ce medium ancestral.
Au niveau supérieur, désormais séparé en deux depuis les travaux de ce début d’année, on retrouve d’un côté l’univers boisé de Julia Cottin. Il s’agit d’une œuvre baptisée „La forêt de Juma“, du nom de la prière de vendredi dans l’islam. Elle est à prendre comme une invitation au rassemblement et une référence à la Grande Mosquée de Kairouan (Tunisie). Cette dernière se distingue par la multiplicité de ses colonnes et par des éléments repris de temples romains et byzantins antérieurs à l’apparition de l’islam.
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