La star colombienne a conquis le public avec une succession de tubes. En deux heures d’un show mené tambour battant et avec une énergie imparable, Shakira a su satisfaire toutes les attentes. Ses déhanchés endiablés et une mise en scène impressionnante étaient eux aussi au rendez-vous.
De Nikolas Lenoir
Shakira à la Rockhal, cela faisait des mois que son public l’attendait. La troisième date aura été la bonne et son «El Dorado Tour» aura tenu toutes ses promesses. Dès le début du show, l’artiste donne le ton avec une scénographie impressionnante et une pluie de confettis sur l’un de ses premiers tubes, » Estoy Aquí «. Sensuelle et terriblement sexy, elle surprend encore en apparaissant les bras enchaînés, dans la pénombre, pour s’en libérer sur » She Wolf «. Elle fait subtilement retomber la température sur » Si Te Vas «. Alternant parfois des ballades langoureuses avec des titres survoltés, Shakira ménage son énergie et son public.
Les titres s’enchaînent, parfois sans vraiment de transitions, mais cela fonctionne. Des hits de ses débuts à ses gros tubes, souvent en anglais, en passant par des extraits de son dernier disque, l’artiste a visiblement voulu satisfaire tout le monde. Shakira est en effet l’une des rares artistes d’Amérique latine à faire rayonner ses sonorités aux quatre coins du globe.
Shakira étonne en revisitant ses propres titres. » Can’t Remember To Forget You » se fait quelque peu reggae tandis que l’imparable » Underneath Your Clothes » prend des couleurs RNB. Shakira met le feu sur » Whenever, Wherever «, ces deux titres étant extraits de son album » Laundry Service «, vendu à plus de quinze millions d’exemplaires. Le chiffre donne une mesure des tubes… Grâce à une avancée de scène, Shakira se promène beaucoup et fait de son concert une immense fête. Les gens applaudissent, chantent mais dansent aussi. La température est assurément montée de plusieurs degrés à la Rockhal.
» Hips Don’t Lie » prend toute sa dimension sur scène et les déhanchés de Shakira ne sont définitivement pas une légende. Sexy mais jamais vulgaire, Shakira est à la fois la star planétaire qu’elle est mais aussi une artiste loin d’être une diva. S’installant au milieu du public, elle reprend dans une robe drapée » Je l’aime à mourir » de Francis Cabrel. Les univers s’enchaînent autant que les tenues et l’un des meilleurs tableaux est certainement » Waka, Waka (This Time For Africa) » où les écrans géants donnent une forme de démesure au show avec des armées de danseurs. Des pluies de confettis à plusieurs reprises mais aussi des flammes sur scène sont également de la partie et le public en prend plein les oreilles mais aussi plein les yeux. L’artiste s’impose définitivement sur scène et conquiert ceux qui restaient à l’être.
Charismatique et chaleureuse, Shakira se fait aussi attendrissante en retournant sa guitare, et dévoilant une photo de son compagnon, Gerard Piqué, et de leurs deux fils. Ses problèmes de cordes vocales semblent bien loin : la chanteuse a assuré deux heures de show avec une forme physique incroyable et une voix ne témoignant d’aucune faiblesse. Si le climat est timide dans nos contrées pour ce mois de juin, nul doute que Shakira a su le réchauffer le temps d’un soir.
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