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Festival „Fräiraim“Sam Tanson balaie la polémique

Festival „Fräiraim“ / Sam Tanson balaie la polémique
Jouer à la Philharmonie n’était pas forcément payant, convient la ministre de la Culture, Sam Tanson Photo: Vincent Lescaut

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En réponse à une question parlementaire de la députée „déi Lénk“, Nathalie Oberweis, la ministre de la Culture, Sam Tanson, estime que la Philharmonie était dans son bon droit de ne pas rémunérer les artistes professionnels qui se sont produits lors du festival „Fräiraim“ de la fin du mois de juin dernier, principalement conçu à l’intention des musiciens amateurs.

Du 24 au 26 juin dernier, la Philharmonie organisait le festival „Fräiraim“, visant à mettre à disposition des musiciens ses espaces pour se produire. Toutefois, le fait que ceux-ci n’aient pas été indemnisés pour leur prestation avait choqué de nombreux musiciens professionnels, et notamment Serge Tonnar, qui s’était épanché dans nos colonnes (T du 1er juillet). „Dass d’Philharmonie ee Fauxpas mécht, ass eng Saach. Dass de Ministère dat dann awer an der Rei fënnt, fannen ech ganz schlëmm“, avait-il notamment déclaré.

La réponse que la ministre de la Culture, Sam Tanson, a adressé aujourd’hui à la députée „déi Lénk“, Nathalie Oberweis, qui l’avait interrogée en amont du festival, ne risque pas de le satisfaire. Nathalie Oberweis questionnait la pertinence du choix de la Philharmonie, en relevant qu’une telle non-rémunération pouvait être contraire à la charte de déontologie pour les structures culturelles, laquelle, tout juste entrée en vigueur, affiche comme l’une de ses huit valeurs une „rémunération juste et équitable“ des artistes.

Gratuité écrite noire sur blanc

Dans sa réponse, la ministre de la Culture, Sam Tanson, marque son attachement à cette dernière condition qui lui paraît „fondamentale pour le développement et le maintien d’une scène culturelle professionnelle, épanouie et libre“. Par contre, elle ne se montre pas choquée par la gratuité de la participation des musiciens au „Fräiraim Festival“. Le concept du festival était de dédier les espaces, équipements et équipes professionnels de la Philharmonie à des musiciens amateurs, rappelle-t-elle. L’établissement prévoyait de prendre en charge la communication de l’événement. Mais aucun cachet n’était prévu, comme l’aurait dûment mentionnée la convention de participation, signée par les participants, dont également les professionnels qui avaient décidé de profiter de l’aubaine de se produire dans un cadre nouveau.

„Le but poursuivi, offrir aux musiciens amateurs et initiatives locales une scène professionnelle, a également su convaincre le public qui s’est rendu en nombre à ce festival dont l’entrée était, elle aussi, gratuite“, conclut-elle.