Depuis samedi, un degré supérieur a été atteint. Du fait divers politique, on est passé au scandale politique. La procureure générale de l’Etat, un des plus hauts dignitaires de la justice, à mots à peine couverts, accuse le ministre de l’Intérieur de pratiquer, volontairement ou non, un délit d’une extrême gravité: l’obstruction de la justice. Un vrai changement de braquet, diraient mes amis cyclistes. Cela nous rappelle, hélas, notre premier ministre dans le dossier „Bommeleeër“ il y a dix ans.
Pauvre „petit Léon“. Franchement, il commence à me faire de la peine. Oui, sérieusement! Depuis 100 jours, il ne cesse de faire les mauvais choix, il met les pieds dans le plat en permanence, il rate tous les obstacles, il fait preuve d’une fébrilité grave, il prend des décisions qui mettent en péril directement plusieurs autres registres de la politique sécuritaire, il déshabille Pierre pour habiller Paul, il ne respecte pas les hauts dignitaires de la justice, il fait une (fausse) lecture du Code pénal, il raconte des bobards dignes du café de commerce devant les micros de la presse, dans ses délires, il voit déferler des grosses berlines noires, pleines de mendiants, mais après, il doit se rétracter, officiellement, absence de preuves („Domm gaang“). Il ne se gêne pas, amalgame oblige, pour accuser un chanteur pour des graffitis d’autrui. La série continue …
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