On peut s’amuser à tracer des parallèles entre la tripartite de 2010-11 et celle de 2022. Notamment parce qu’elles pourraient connaître le même destin. Celle dont le second round s’est achevé hier pourrait finir, comme la première, par un cavalier seul du gouvernement. Le ministre d’État, Xavier Bettel, bien qu’enjoué à l’idée d’avoir pu éventuellement dégager un accord dans un temps record, a toutefois signalé en conférence de presse, qu’en cas de renoncement de l’un des partenaires sociaux, le gouvernement prendrait ses responsabilités et déciderait unilatéralement des mesures à prendre face à la situation causée par l’inflation et la guerre en Ukraine. La réalité des compensations proposées face au report de la tranche indiciaire prévue pour le mois d’août sera décisive.
Entre le printemps 2010 et l’hiver 2011, après deux années de relance économique consécutives à la crise financière de septembre 2008, le gouvernement CSV-LSAP cherchait à prendre des mesures pour contrôler le déficit public. C’était l’époque où la Commission européenne avait créé le Semestre européen pour s’assurer que les États membres ficèlent des budgets parfaitement orthodoxes. Le gouvernement avait d’abord voulu le plafonnement de l’indexation à x fois le salaire minimum puis, devant la levée de boucliers des syndicats qui lui suggéraient de recourir à la politique fiscale s’il désirait être juste, avait finalement décidé de mettre ses pattes sur le panier de l’indexation des salaires, non pas pour y modifier la part du loyer, mais pour en retirer l’alcool, le tabac et l’essence.
On n’a pas qualifié de keynésien l’engagement massif de l’État pour soutenir l’économie durant la pandémie. À l’issue de cet épisode, la dette publique semble comme absente des débats. La pandémie a montré qu’il n’était finalement pas si difficile de trouver de l’argent quand c’était nécessaire. Et les 500 millions d’euros que doivent coûter le paquet de mesures ficelé par le gouvernement Bettel pour faire face à la situation créée par l’explosion des prix de l’énergie, semblent tout à fait dérisoires et supportables par rapport aux milliards engagés durant les deux dernières années.
Autre différence: les entreprises ne parlent plus de compétitivité comme jadis. La crise climatique est passée par là. Elles préfèrent parler de leur durabilité et d’attractivité du lieu. Par contre, elles n’ont pas perdu le réflexe de s’attaquer à cette bonne vieille indexation automatique des salaires, qui est un mécanisme de redistribution des richesses, d’autant plus juste qu’il vient compenser une perte de pouvoir d’achat. L’attaquer, c’est faire oublier que, même au Luxembourg, la demande est une donnée essentielle de la vie économique du pays, notamment pour l’artisanat et commerce qui sont souvent sous-représentés dans les instances dirigeantes des organisations patronales.
Mais, la plus grande différence aujourd’hui par rapport à 2010-11 réside dans le fait que les partenaires sociaux sont d’accord sur les constats. Il y a dix ans, les syndicats n’étaient pas d’accord sur les origines de la crise, sur le fait que la finance s’était émancipée de l’économie réelle. Cette fois, ils sont d’accord sur l’origine de la crise, la flambée des prix des matières premières et la guerre en Ukraine, sur les conséquences qu’elles peuvent avoir pour entreprises et ménages, mais aussi le triste tableau que cela dresse autour des négociations. Mais, c’est justement dans ces moments-là que les principes doivent être défendus pour pouvoir apporter leur lumière.
Bei dieser Indexanpassung sollten die Polizeiverwarnungen auch dem Gehalt angerechnet werden. Wer mehr Geld verdient soll auch ein höhere Protokoll bezahlen. Andere EU-Länder wird das gemacht
de Système vum Index ass einfach nët gerecht
2,5% berechend vum Loun
dee mat 2000€ de krit 50€
dee mat 8000€ de krit 200€
dee mat 15000€ de krit 375€
ët geet jo hei ëm Kaafkraft
dat si Präisser op de Wouren déi fiir Jiddereen sëlwecht sën
do misst eng Ëmännerung kommen
fiir dat Jiddereen dat selwëcht krit
oder