Ce chanteur, un favori du soussigné, a chanté une très belle chanson sur la situation générale des arbres dans un environnement urbanisé, dans la ville pour être précis. En plus cela nous fait déguster un peu de poésie dans ce monde qui ne va pas bien. Peut-être Le Forestier était-il déjà au courant de ce que le ministère de la Mobilité et la Ville de Luxembourg allaient proposer, presque 50 ans plus tard.
Probablement Le Forestier, prémonitoire, et solidaire avant la lettre, a-t-il pensé aux nombreux arbres centenaires qui sont appelés à disparaître, si le projet de construire la ligne projetée est réalisée. Vous pouvez d’ailleurs écouter cette chanson sur YouTube ou ailleurs.
Une promesse du soussigné dans ce contexte: à condition de retrouver sa guitare, le soussigné est prêt à venir chanter cette chanson sous le balcon des deux responsables, gouvernemental et municipal, mentionnés ci-dessus, afin d’empêcher la réalisation de leur projet néfaste pour la ville et tellement nul, à tous les points de vue.
Le Parc municipal, avec ses arbres centenaires et ses vestiges de l’ancienne forteresse, est un monument national, au même titre que des monuments en pierre, et doit être sauvé dans son intégralité. C’est également un havre de paix, un lieu de détente, de repos au plein centre-ville. Il est constitué de centaines d’arbres centenaires, il est producteur d’air pur, lieu de biodiversité, arme dans la lutte contre le réchauffement climatique, lieu de loisirs multiples, voire d’activités sportives et récréatives les plus diverses, lien emblématique entre le centre-ville et Limpertsberg, etc, etc.
Il est en danger!
Ne laissez pas faire!
Ne laissons pas faire!
Ce n’est pas un jouet laissé à la discrétion d’un ministre ou d’une bourgmestre. Le Parc municipal appartient à tous les citoyens de la Ville de Luxembourg, et même au-delà. Il est un bien commun et non pas particulier. Il faut qu’il soit inscrit sur la liste de protection du patrimoine culturel et naturel de l’Unesco. Ainsi, il serait protégé définitivement.
Avez-vous remarqué par ailleurs que ceux-là mêmes qui sont à l’origine de ce projet farfelu et qui, dans un premier temps, étaient montés en première ligne pour le défendre, ont opté pour un changement tactique important: dorénavant, une chape de plomb est tombée sur le projet, toujours activement planifié, mais victime d’une véritable omerta. Vous n’êtes pas sans savoir que ce terme est un vocable sicilien propre au champ lexical de la mafia. Généralement il est traduit par „loi du silence“. Donc un refus de répondre sur un projet qui est peaufiné secrètement dans les officines gouvernementales et autres, en attendant le moment propice (après les élections?) pour le ressortir.
Etrange de la part de responsables politiques qui se sont toujours vantés de ressourcer notre démocratie grâce à plus de transparence, plus de discussions et échanges publics.
Mais seulement quand ils étaient dans l’opposition …
Comme un arbre dans la ville
Comme un arbre dans la ville
Je suis né dans le béton
Coincé entre deux maisons
Sans abri sans domicile
Comme un arbre dans la ville
Comme un arbre dans la ville
J’ai grandi loin des futaies
Où mes frères des forêts
Ont fondé une famille
Comme un arbre dans la ville
Entre béton et bitume
Pour pousser je me débats
Mais mes branches volent bas
Si près des autos qui fument
Entre béton et bitume
Comme un arbre dans la ville
J’ai la fumée des usines
Pour prison et mes racines
On les recouvre de grilles
Comme un arbre dans la ville
Comme un arbre dans la ville
J’ai des chansons sur mes feuilles
Qui s’envoleront sous l’œil
De vos fenêtres serviles
Comme un arbre dans la ville
Entre béton et bitume
On m’arrachera des rues
Pour bâtir où j’ai vécu
Des parkings d’honneur posthume
Entre béton et bitume
Comme un arbre dans la ville
Ami fais après ma mort
Barricades de mon corps
Et du feu de mes brindilles
Comme un arbre dans la ville
(texte de la chanson de Maxime Le Forestier)
* René Kollwelter est ancien député et ancien membre du Conseil d’Etat
mir sollen äis Natur schützen ..
ech verstinn net wat an deenen hiire Käpp viirgeet
et ass net nemmen de Park fiir den Tram, et ass duerch dat ganzt Land, op all méigleche Plaazen, wou d'Natur zerstéiert get..
esou Eppes dierft net erlaapt sen, an d'misst een e Referendum oofhaalen, da géingen se gesinn wéi d'Läit reagéieren
onse grenge Bausch huet jo och esou Topeschkeete färdeg bruecht, wéi vill Grengflächen huet hien um Gewessen ..
..un arbre dans la Ville..
Ofholze vu Bescher fir Villercherskiller-Wandmillen ob all Hiwel, Zerstéierung vu Naturlandschafte fir Solarzellefelder, Ofseee vun engem Deel vum Gringewald a vum Park fir en Tram, Emhae vun Honnerte vu Beem fir Velospiste wou keen drop fiert... asw.
Kann dann net endlech een déi Gring bei hirer Naturzerstéierung stoppen?
keen Tram duerch de Park!