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Mauvais conseillers

Mauvais conseillers
(AFP/Samuel Kubani)

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La „petite presse“ pro-bruxelloise n’a pas pu s’empêcher de louanger la fermeté de Juncker vis-à-vis de Putin. On fanfaronne que les sanctions contre la Russie ne seront pas levées selon les dires de Juncker et ceci aussi longtemps que les accords de Minsk sur la question ukrainienne ne seront pas respectés.

Or jusqu‘à présent c’est Kiev qui „finora li (accordi di Minsk) ha ignorati“ (cf. Repubblica 17.06.2016). Kiev n’a donc pas respecté ces accords pour le moment et alors il faut se poser la question si ces accords valent bien pour tous ou seulement pour quelques-uns.

L’Italie a fait savoir qu’il faut mettre les mêmes pressions sur l’Ukraine que celles imposées à la Russie. Et „timidement“, car en Europe les voix de Bruxelles et de l’Otan sont sacro-saintes, d’autres pays osent partager le point de vue italien.

Ce qui prouve qu’arrogance et ignorance ont toujours été de très mauvais conseillers.