PatrimoineLes démolitions à répétition

Patrimoine / Les démolitions à répétition
Des membres du groupe „Luxembourg under destruction – Mir wëllen hale wat mir hunn“ rassemblés devant une maison de maître qui sera bientôt détruite Photo: Editpress/Claude Lenert

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Les destructions du patrimoine bâti dans la capitale se multiplient. Tandis que la propriété privée enchaîne les victoires, des résidents sentent leur cadre de vie se dégrader et leur histoire disparaître.   

Pour une rencontre improvisée, un jour de semaine, dans un quartier périphérique de la capitale, la réunion physique d’une dizaine de personnes pour poser devant une maison qui illustre si bien la colère qui les a réunis sur les réseaux sociaux est déjà un succès. La maison de maître située dans le quartier de Merl, au carrefour du boulevard Pierre Dupong et de l’avenue du X Septembre, n’aura pas le temps de devenir centenaire. A 95 ans, la maison de la famille Marx sera bientôt détruite. Et, ils ont beau vivre au quotidien le phénomène spéculatif qui y conduit tout droit, ils n’arrivent pas à accepter.

Tout le monde ici a envie de faire passer un message. A commencer par Irin, trentenaire d’origine russe, et Luxembourgeoise d’adoption. „Ici, c’est ma seconde patrie. Elle m’est chère et c’est vraiment douloureux de voir ce qui arrive à l’héritage architectural de ce pays. Je crois que la culture d’un pays, de ses habitants est reflétée par la manière dont ils traitent leur histoire. (…) Parfois, il semblerait que l’idée nationale de ces dernières années est l’argent. Alors que c’est cela la richesse, ce n’est pas la spéculation“, dit-elle en ouvrant le bras vers la belle demeure qui trône encore dans son dos.

„Personne ne pourra nier que c’est une maison spectaculaire qui a un grand potentiel“, s’avance Cara, son aînée, américaine. Elle a grandi à New York, est passée par Vienne avant d’arriver au Luxembourg, il y a huit ans. „Ici, nous sommes tous nés à l’étranger. Objectivement, c’est le droit et la responsabilité des Luxembourgeois de discuter ce que ça signifie d’avoir un pays. Vous avez votre langage qui est promu avec succès. Mais que vont voir les dizaines de milliers de personnes qui viennent chaque année? Est-ce cela que vous voulez, une ville complètement moderne avec une architecture médiocre pour des gens qui peuvent se permettre le prix?“ Cara déplore que l’architecture de l’entre-deux-guerres des quartiers périphériques ne soit pas davantage considérée. Elle pense aux maisons ordinaires d’ouvriers comme celles de Gasperich. „Quand vous les regardez, vous savez que vous êtes à Luxembourg. Il doit y avoir des gens au Luxembourg qui apprécient leur passé et veulent le préserver pour leurs enfants. C’est notre pays. Et ce n’est pas seulement une mauvaise copie de la Belgique et de la France.“ 

Habitante du Limpertsberg elle ne veut pas se contenter des beaux livres de vues anciennes comme il y en a au bureau de poste de son quartier. Elle veut les originaux. Chaque fois qu’elle passe devant les maisons de la rue Jean l’Aveugle, qui ont défrayé la chronique en mai et dont les façades ont été saccagées pour ne pas être classées, „mon cœur pleure“, dit-elle. „Ce qui se passe avec ce type de bâtiment, qui est un aperçu du passé de ce pays est un crime. Et je pense que ceux qui sont impliqués devraient être rendus responsables.“

Ivan se fait du mal en lisant la collection „Lëtzebuerg am Zaïtvergläich“. „Quand tu vois ce qui a été détruit, tu déprimes.“ L’Italien est au pays depuis soixante ans. Il a vu la capitale totalement défigurée. „Je ne devrais pas être intéressé parce que je suis italien. Ça me fait mal de voir des œuvres d’art comme cela disparaître et que personne ne fasse rien. Pour faire des bâtiments de verre, sans âme“, dit-il en pensant au Pôle Nord. 

„Il y a peut-être un malentendu. Beaucoup de Luxembourgeois qui s’intéressent au patrimoine pensent que les étrangers viennent ici pour gagner leur vie. Et tous les étrangers comme moi pensent d’abord que les Luxembourgeois ne s’y intéressent pas. Mais ce n’est pas vrai non plus.“ Depuis qu’il a créé le groupe Facebook „Luxembourg under destruction – Mir wëllen hale wat mir hunn“, Peter Kleijnenburg est devenu un intermédiaire entre ces deux mondes.

De nombreux autres immigrés, comme lui, sont venus chercher un peu de réconfort et d’explications au sein du groupe. Et lui est entré en contact avec des groupes existants comme „Erhalen a fleegen“ ou „Lampertsbierger Frënn“.

Peter est arrivé au Luxembourg en 2011. Son habitude de lever le nez dans les villes qu’il arpente, est devenue à Luxembourg une source quotidienne de frustration.

En 2014, il commence à faire des photos de maisons promises à la destruction. Puis la spéculation immobilière l’a rattrapé et lui a fait saisir le drame social qu’elle peut causer. Il se plaisait à vivre dans un bâtiment des années 30 de la route d’Arlon, de type art déco, quand le propriétaire a demandé à la trentaine de locataires de quitter les logements. Il avait accepté l’offre d’un promoteur immobilier imbattable, incluant une part de la plus-value que le promoteur immobilier allait faire en démultipliant le nombre d’appartements. „C’était beaucoup de stress. Les voisins en parlaient beaucoup entre eux. Une voisine qui habitait là depuis soixante ans ne pouvait plus se permettre de rester à Luxembourg-ville.“

Le juriste néerlandais a réussi à se recaser en ville, au Rollingergrund. Mais il n’échappe toujours pas à la rage destructrice. Le chemin qui le sépare de son logement à son bureau du boulevard Royal, est toujours parsemé de ruines. Le dernier exemple en date est une maison de 1824 qui n’est plus qu’un tas de pierre. Pourtant il avait lu sur le certificat qu’il ne devait s’agir que d’un rehaussement. La ville a confirmé que le propriétaire avait triché et qu’elle lui avait adressé une sommation. Elle se pressait de mentionner dans le même courriel que de toute façon, la maison n’était pas protégée et que refuser une démolition aurait été un abus de pouvoir. 

L’abus de pouvoir revient constamment à chaque fois qu’il s’adresse à la commune. Il a rejoint la liste des arguments qui lui hérissent le poil. Alors que derrière les mots c’est l’argent qui parle. Dans cet arsenal, il y a l’objection que les bâtiments anciens consommeraient plus d’énergie, alors que détruire un bâtiment en bon état est „une catastrophe écologique“. Et celui que la pénurie de logements obligerait ces opérations. Ce dernier prétexte est d’autant plus dur à avaler pour lui qu’il longe tous les  jours la place de l’Etoile et qu’il a repéré de nombreux espaces vides. De même, il se demande pourquoi le Kirchberg n’est pas jalonné de tours plus élevées. 

Peter a l’impression d’assister à des destructions qui ne seraient pas permises dans son pays d’origine. „Aux Pays-Bas par exemple, j’ai l’impression que c’est la commune qui décide: il faut construire ou il faut vendre.“ Or, le Luxembourg a un avantage sur son pays, c’est de ne pas avoir été détruit par les bombardements. „J’aurais bien voulu connaître Rotterdam d’avant la guerre. Mes grands-parents en ont toujours parlé avec une certaine nostalgie. Que tout y était plus joli et charmant. Pour moi, c’est incompréhensible qu’on fasse cela volontairement. C’est difficile à comprendre.“ 

Devant la maison de l’avenue du X Septembre, Sandra, polonaise, ne veut pas repartir sans avoir partagé une réflexion semblable venant de la citoyenne d’un pays qui sait ce que sont les destructions. „C’est une honte car Luxembourg pourrait être un centre financier, avec un très beau centre touristique qui ne se réduirait pas seulement autour de la Gëlle Fra et du palais grand-ducal. Il y a cette copie de l’arche de Palmyre à Neumünster pour illustrer ce que la guerre fait aux pays, mais nous sommes en train de faire quelque chose de similaire ici.“

Espoirs ruinés

„Les propriétaires sont habitués à faire ce qu’ils veulent. Alors que dans d’autres pays, personne ne va demander à détruire, car ce n’est pas une question qui se pose. Dans un autre pays, tu vends une belle maison parce que c’est une belle maison, ici parce que potentiellement c’est quinze appartements sur la même superficie“, observe Peter. „Il faut plus de bâtiments protégés et une mentalité différente pour tout ce qui n’est pas protégé.“

Michel Pauly, qui compose depuis des décennies avec ce particularisme culturel, le dit à peine différemment: „Dans d’autres pays, faire classer sa propre maison comme monument historique, c’est une plus-value. Chez nous, c’est considéré comme une moins-value, parce que les gens n’ont pas la sensibilité pour l’histoire.“ 

Il se dit surpris positivement de voir des citoyens étrangers se mobiliser. „C’est sans doute parce qu’ils ont une autre culture chez eux, qu’ils sont surpris du manque de respect qu’ils rencontrent au Luxembourg pour le patrimoine historique“, observe-t-il. 

Dans d’autres pays, faire classer sa propre maison comme monument historique, c’est une plus-value. Chez nous, c’est considéré comme une moins-value, parce que les gens n’ont pas la sensibilité pour l’histoire.

Michel Pauly, historien

Michel Pauly ne croit pas plus qu’eux à l’argument de la pénurie de logements, mais bien plus à un manque de volonté politique. „D’anciennes maisons peuvent très facilement être réaménagées à l’intérieur pour servir comme logements et il y a assez de place pour de nouveaux bâtiments. Il existe un programme pour remplir ces espaces entre les maisons et puis il y a dans les zones externes beaucoup de place. Mais il faut la volonté politique pour le faire. On attend depuis des dizaines d’années qu’on construise autour de la place de l’Etoile par exemple.“ 

Cette nonchalance est en parfaite contradiction avec la vigueur d’autres combats. Dans un article paru en octobre 2017, Michel Pauly rappelait avec malice que le patrimoine bâti est aussi „une part de l’identité nationale“. „D’une part, on fait tout pour la langue, dont on prétend qu’elle disparaît alors que toujours plus de gens la parlent; mais on ne fait que très peu pour conserver d’autres pans de l’histoire.“ Michel Pauly a aussi un autre exemple de ce double langage. Son poste de professeur d’histoire transnationale à l’université du Luxembourg resté vide après son départ en retraite et a été tout simplement supprimé, pour favoriser une vision très limitée et récente de l’histoire nationale.

Manque de poigne

Le cas de la maison de maître de l’avenue du X Septembre est à ce titre emblématique. La ville n’avait pas décidé de la protéger à un niveau local. L’Etat avait tardé à agir, décidant de la classer en mars 2015. Mais la Cour administrative a annulé ce classement. Du jugement transparaît le peu de considération du promoteur immobilier pour l’expertise des Sites et monuments nationaux. 

Il arrive que la commune revienne sur une proposition de classement au niveau local. Dans les faits, les communes ne sont pas seulement „politiquement soumises au chantage“; elles sont aussi techniquement dépassées par une mise sous protection scientifiquement fondée. Le projet de loi déposé en août 2019 par la ministre de la Culture Sam Tanson ne le rassure pas pour autant. 

L’Etat voyait dans cette maison „un témoin authentique et caractéristique pour son époque de construction et du développement urbanistique de la ville de Luxembourg“ et qu’elle remplissait les intérêts historiques, architecturaux et esthétiques énumérés dans la loi de 1983 sur les sites et monuments nationaux, à savoir:  l’intérêt historique. „Le quartier de Merl a depuis longtemps été une banlieue prospère de la capitale et l’avenue du X Septembre est un des grands axes menant au centre-ville et possédant de nombreuses demeures importantes. La typologie et l’implantation de la maison en retrait en tant que villa urbaine (,Vorort-Villa‘) rentre parfaitement dans ce contexte.“

Les propriétaires semblaient voir dans le jardin qu’une surface perdue pour le dur. C’est „un élément visuel qui permet la respiration, donc un outil stratégique de toute une planification architecturale et urbanistique et que les maisons avec jardinets à cet endroit devaient se présenter comme une ,succession de tableaux pittoresques‘“.

Les nouveaux propriétaires ont avancé l’argument que la maison est un „élément perturbateur dans une zone d’urbanisation harmonieuse. Elle est un moment fort et un témoin du passé illustre de cette avenue qui a connu depuis lors, malheureusement, beaucoup trop de transformations d’une qualité architecturale plutôt pauvre“, a objecté l’Etat. 

De même, les arguments des propriétaires n’étaient pas dénués d’idéologie, puisqu’ils considéraient que la maison ne représente que le „banal du quotidien“, qu’on pouvait la considérer à une cité ouvrière, qu’elle possédait un intérieur plus modeste et sobre. Son aménagement intérieur révèlerait beaucoup sur le „fonctionnement social de la vie, avec salon et salle-à-manger séparés de la cuisine, le respect de la nouvelle législation sur les chambres distinctes pour filles et garçons, la chambre pour visiteur aménagée sous les combles et le grenier aménagé comme séchoir“.

Enfin, c’était même la négation de tout style architectural proprement luxembourgeois. Car d’après les Sites et monuments nationaux, la maison appartient à un plan élaboré par l’urbaniste Josef Stübben d’inspiration „régionaliste“, représentant le logement idéal pour classes moyennes et par là, un exemple rare du type d’immeuble „de style luxembourgeois“.

„Pour justifier son classement, il ne suffit pas qu’un immeuble présente un certain cachet, mais il doit présenter un intérêt particulier suffisant justifiant sa préservation. L’intérêt rendant désirable la protection doit en effet être particulièrement vérifié, dès lors qu’une décision de classement est généralement susceptible de porter gravement atteinte à la situation des propriétaires.“

L’époque durant laquelle il décernait des bulldozers d’or avec l’association Jeunes et patrimoine est lointaine. „A l’époque déjà, on se battait contre des moulins à vent. Finalement on a même jeté l’éponge. L’association s’est dissoute car on n’avait pas l’impression d’être soutenus par une grange sérieuse de la population.“ Cependant Michel Pauly n’a jamais cessé de suivre le dossier notamment par des publications dans le magazine Forum. Il constate que „les responsables politiques commencent à tenir un discours plus positif. Mais il y a d’autres secteurs de la population, et notamment du secteur du droit, sur lesquels j’ai des doutes.“

Dans un article du magazine Forum de février, l’historien Michel Pauly en déduit que „la protection des monuments doit être inscrite dans la Constitution au même titre que la protection de l’environnement, de la nature et la propriété privée“. Le projet prévoit seulement un inventaire des bâtiments mais l’historien pense qu’il faudrait pouvoir en ajouter au fur et à mesure de nouveaux intérêts et méthodes historiques.

Selon Sites et monuments nationaux „la conservation, la protection et la mise en valeur du patrimoine bâti est l’affaire de tous: propriétaires d’immeubles, associations, citoyens, communes, Etat“. Les communes, via leurs plans d’aménagement généraux (PAG), doivent repérer et protéger les immeubles dignes de protection.

Sur une feuille sur laquelle il a anticipé toutes les questions qu’un journaliste pouvait lui poser, il n’a pas pensé à inscrire celle-ci. Des destructions ne peuvent-elles pas être un motif de départ, pour des personnes dont les attaches sont encore récentes? „Parfois, je me disais: ,Laisse les ruiner toute cette ville et moi je rentre.‘ Mais ce n’est pas possible. Pour moi, c’est une très grande frustration, de voir cela, de ne rien pouvoir faire, sachant que beaucoup de gens ne sont pas d’accord. Il est temps d’écouter la population de la ville qui désire en préserver le style, l’ambiance et le charme.“ 

 Photo: Editpress/Claude Lenert
etienne Clement
23. Februar 2020 - 14.54

Numm liesen vun allen Kommentaren muss ech alt nees sohen,dass d Meenungen hei am Land schéin ausenee ginn,aal Haiser sin eis Kultur,eise Patrimoine,duerfir si Lait déi dat erhale wëllen,eng Natioun déi kéng Vergaangenheet huet,huet och kéng Zukunft seet de Philosoph,an deen huet Recht,obschon jhidfereen Recht op eng Wouning huet miste mir awer net all Bauhaien hier Milliounegeschäfter matmaachen,mir kënne net all Mensch deen heihinner zitt Haiser bauen,mir sin ee kléngt Land an eemol ass den Eemer voll.Déi Awounner déi hei doheem sinn ginn Johre laang ferdeg gemaacht duurch de Bau.Lauter Kannegersches Haisecher matt Wouningen vun 30 meterkaree fir 1600 bis 2000 Euro Loyer de Mount sinn keng seltenheet hei an der Stad.Dausende Lait wëllen hei an d Land woune kommen a kucken mol net wour se hikommen nemmen op Letzebuerg an d Land wou anscheinend Mëllech an Houneg fléist,a waat bleift vu Letzebuerg,eng Betongswüst ouni Baam ouni Wiss ouni een Welldbestandt,nemme méi de Rubel deen sech duurch den schreckleche Verkéier ee Wee op d Jachthäfen vun decken Bauherren zitt.30 Joher Chantjen kéng Liewesqualitéit fir deen deen hei wount,an nemmen Appartementer,a Bussen Bussen Bussen,alles kënne mir net maachen oder mattmaachen,duerfir all Respekt fir déi Lait déi nach eppes un engen aalen gutt an traditionell gebauten Haiser halen,a jo kuckt emol maacht d Aan mol op,da gesider wéivill Appartementswouningen eidel sin.A louer steet do,naja loost Iech net uschamiren a gleeft deenen naischt déi mengen déi läscht Wiss wier nach do fir verbaut ze ginn,well dass net esou hei geet et nach jhust fir de placement vun Hieren Euroën well ka jo sinn dass dee geschwënn verschwënnt an Loyer muss emmer beszuelt ginn.

J.Scholer
19. Februar 2020 - 12.40

Gruetzi: Entweder zehn Schritte zurück oder die Moderne „ knallt widder d‘Mauer“ .“Weniger Ist Mehr“, und solange die technisch verseuchte Menschheit dies nicht einsieht „ ass naischt mat Zukunft.“ Also weniger Wirtschaftswachstum, weniger konsumieren, weniger reisen, weniger bauen,....der Natur ,dem Menschen wieder den lebenswichtigen Freiraum wiedergeben .“ D‘Liewen begrenzt sech net just op eng App“.

de Schmatt
17. Februar 2020 - 13.51

@ Gruetzi. Géint d'Zukunft kann ee sech nët wieren, wuel awer géint dat sënnlost Ofrappen vum architektonesche Patrimoine an historesch wertvolle Gebäilechkeeten. Ët kann ee genee e sou pauschal behaapten, dass ëmmer déi selwecht sinn, déi mengen Fortschrëtt wier nëmme méiglech, wann een dat Vergangent zerstéiert. A propos Gruetzi, un der Schwäiz kënnte mer eis orientéieren an e Beispill huelen.

de Ben
17. Februar 2020 - 13.43

Il paraît qu'il est plus simple et plus économique de démolir les vieilles bâtisses historiques que de les assainir. Que voulez-vous, c'est le progrès. Et la fonctionnalité du matérialisme ne connaît pas de pardon.

Gruetzi
17. Februar 2020 - 11.47

Et sinn ëmmer déi selwecht, déi sech géint d'Zukunft wiere. Wéi een op der Foto gesäit sinn et 2,5 Famillen déi de Betrib ophalen.

titi
17. Februar 2020 - 9.21

Démolir c'est plus simple et moins cher que sauvegarder et restaurer . C'est ça la mentalité de nos jours. Malheureusement.

Jacques Zeyen
17. Februar 2020 - 8.53

Il faut se rendre à l'évidence. Quel est le système qui régit actuellement? Le manque d'habitations fait disparaître les maisons unifamiliales.Les grandes boites achètent une épave et la font détruire pour y construire une "usine d'habitation",veut dire un bloc plus ou moins laid à plusieurs étages. L'histoire reste dans la mémoire des anciennes générations ou sur une photo. Villages charactère? Mon oeil.