La Libération a été une période particulièrement compliquée et ambivalente pour les près de 8.000 Italiens qui vivaient alors au Luxembourg. Beaucoup d’entre eux attendaient ce moment depuis longtemps, espérant être enfin libérés de l’emprise totalitaire du régime fasciste à laquelle certains de leurs concitoyens les avaient soumis, aidés et encouragés par les autorités consulaires.
Le ministre Tamburini était resté fidèle au Duce jusqu’au bout. Au service de celui-ci, mais aussi des autorités d’occupation allemandes, il avait placé ses compatriotes sous la stricte supervision d’un parti fasciste qui, dès avant la guerre, avait trouvé un appui important parmi les Italiens du Grand-Duché, en particulier auprès de ceux qui appartenaient à la classe moyenne.
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