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SchülerartikelConcilier déchets et nature: une mission possible 

Schülerartikel / Concilier déchets et nature: une mission possible 
 Foto: dpa/Robert Michael

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Dans le cadre de la journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai, le Tageblatt publie une série d’articles, rédigés par des étudiants.

Notre société produit tous les jours beaucoup de déchets. Malgré tous ses efforts, elle ne semble pas prête à s’arrêter. A l’heure où les consciences s’éveillent pour protéger la planète et l’environnement, il serait urgent de réduire davantage la quantité de déchets. Pour cela, il faudrait éviter d’en produire chaque fois que c’est possible ou les réutiliser au maximum.

Depuis son origine, notre planète vit et évolue selon un équilibre naturel. En effet, les plantes et les animaux sauvages vivent en harmonie, l’eau et les réserves du sol se renouvellent, les déchets que la nature rejette (comme les feuilles mortes par exemple) sont des richesses réutilisées à l’infini. Pourtant, il faut attendre le début du XXIe siècle pour que l’homme commence à se soucier de la nécessité de préserver sa planète et de recycler ses déchets selon l’exemple de la nature.

Au Luxembourg, la gestion des déchets est devenu un enjeu essentiel pour la qualité de vie de tous ceux qui y vivent. Le tri est un véritable geste citoyen, qui est attendu de chaque habitant. Pourtant, il ne suffit pas simplement de savoir trier correctement ses déchets ménagers. Il faut en comprendre le sens: pour soi, pour la société mais aussi pour les générations futures. Par année, chaque habitant de la capitale produit plus de 500 kilos de déchets („en 2019 c’est 533 kilos soit 1,46 kilos par jour, contre 554 kilos en 2018“ – RTL 2020). De plus en ce qui concerne les déchets plastiques, ils correspondraient par an „ à plus de quatre tours Eiffel, dont seulement un tiers serait recyclé convenablement“ (Luxemburger Wort, mai 2019). Pour Carole Dieschbourg, ministre de l’Environnement, le principal problème est le plastique à usage unique surtout présent autour des aliments en magasins.

Diminuer la pollution

Afin d’en limiter l’usage, certains supermarchés ont proposé des sacs réutilisables et privilégié certains produits à la vente en vrac. Une récente analyse faite sur les déchets par le ministère de l’Environnement, a montré que les poubelles grises contiennent toujours trop de déchets qui pourraient être recyclés. „Un tiers des ordures sont des déchets organiques, un cinquième est constitué de métal et un autre cinquième de papier et de carton“ (RTL, mars 2020). Par contre, lorsque le prix du ramassage des poubelles est basé sur le poids dans certaines localités, les résidents font davantage attention à ce qu’ils jettent. Si ce système était généralisé à tout le pays, „la quantité d’ordures pourrait être réduite d’environ 75 kilos par habitant“ (RTL, mars 2020).

Le tri sélectif et le recyclage permet à la fois de diminuer la pollution de la planète et d’économiser ses ressources naturelles. „Nombreux sont encore ceux qui jettent leurs déchets sans penser aux conséquences par la fenêtre de leur voiture ou qui s’en débarrassent en les jetant par terre lors de fêtes“ (www.wiltz.lu,2019). Ce phénomène du ‚littering’ n’est pas seulement une pollution visuelle, il a aussi une influence sur l’environnement. En effet, les éclats de verre peuvent causer de véritables dangers pour la flore et la faune. Les bouteilles peuvent être des pièges pour les petits mammifères qui une fois à l’intérieur se retrouvent prisonniers.  Un sachet plastique mettra 450 ans a se décomposer“ (www.futura-sciences-com), quant aux piles, huiles usagers, peintures, solvants … ce sont leurs substances dangereuses qui s’infiltrent dans les sols et les eaux.

Pour protéger les ressources il est important de vivre en harmonie avec la planète. Comment faire ? Utiliser des objets et emballages qui durent dans le temps, consommer selon ses besoins, prêter des objets, échanger, donner, récupérer, réparer … et bien sûr trier. C’est en participant au principe de „l’économie circulaire: passer de la société du jetable à celle du durable (…) privilégier le réparable à l’obsolescence programmée“ (www.livingcircular.veolia.com), que nos déchets deviendront nos ressources de demain.