Le 8 mars est la journée mondiale de la femme. A cette occasion, plusieurs évènements ont été organisés dans le monde. Au Luxembourg, des centaines de personnes engagées pour les droits des femmes ont manifesté à Luxembourg-Ville.
Manifestation à Luxembourg-Ville
Les manifestants, majoritairement jeunes, ont crié et écrit sur des panneaux leurs attentes par rapport à la société actuelle. Ils attendent un traitement égal sur les prix du marché immobilier, des salaires plus justes, un changement des mentalités et bien plus.
En effet, la situation change depuis plusieurs années, mais les femmes restent quand même majoritairement au foyer pendant plusieurs années pour s’occuper et éduquer leurs enfants. Les employeurs acceptent déjà moins facilement des femmes que des hommes, mais cette situation est pire pour les femmes qui reprennent le travail après plusieurs années au foyer et un long arrêt de travail. Elles sont donc désavantagées dans la recherche de leur travail et ne représentent que 38% des salariés luxembourgeois. Heureusement, même s’il subsiste un écart de salaire moyen entre les hommes et les femmes, il n’est que de 7,2%, ce qui en fait un des plus faibles de l’Union européenne. Mais n’oublions pas que c’est une moyenne et que de grands désavantages peuvent encore exister dans certains domaines.
Quelques années importantes dans la lutte pour l’égalité des sexes:
– 1906: Premières associations luxembourgeoises ayant pour but de résoudre des problèmes de travail et de créer un lycée pour jeunes filles, la lutte féministe commence officiellement au Luxembourg.
– 1919: Les femmes obtiennent le droit de vote et la même année, la première députée luxembourgeoise, Marguerite Thomas-Clement, est élue. Une première victoire dans un combat encore loin d’être fini.
– Vers 1945: Les organisations luttant pour les droits des femmes se multiplient et diversifient.
– 1972: Les femmes et les hommes sont égaux dans le mariage.
– 2011: 100e anniversaire de la journée internationale des Droits des femmes.
– 2014: L’avortement est possible hors situation de détresse et la deuxième consultation est abolie. C’est-à-dire que les femmes peuvent interrompre leur grossesse librement si elles le désirent.
Mon avis personnel
Je suis d’avis qu’un changement vers un monde équitable est entièrement possible, mais que chacun doit y mettre du sien pour bâtir une meilleure société. À titre individuel, nous pouvons par exemple mettre fin au sexisme dans notre quotidien et encourager des lois avec cette idée ou même en proposer des nouvelles.
En tout cas, je pense que si les femmes et les hommes travaillent main dans la main, nous pourrons changer les choses.
Sources:
https://5minutes.rtl.lu/actu/luxembourg/a/1684672.html
https://statistiques.public.lu/catalogue-publications/regards/2021/PDF-06-2021.pdf
https://lequotidien.lu/politique-societe/luxembourg-les-dates-clefs-du-droit-des-femmes/
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