Qu’il soit permis de ne pas partager la russophobie à la mode, le harcèlement politique anti-Poutine sans prendre en compte la réalité russe, sans surtout réfléchir sur les visées des prétendus arguments des donneurs de leçons occidentaux, visées exclusivement géostratégiques et géoéconomiques. De la même!
Il y avait consensus qu’il fallait radier Daech en Syrie. Il y a accord sur le fait que nul ne sait vraiment par qui remplacer Assad. Est-ce dire pour autant que l’on pourra éternellement faire l’impasse sur les 500.000 morts, sur l’exode, sur les déplacés, sur les destructions, sur les massacres autres que purement militaires, c’est-à-dire les crimes de guerre?
Non, à notre avis, quitte à ce que nous ne connaissions pas (encore) comment sortir du double piège syrien.
Une incursion, telle celle, récente des Américains, Français et Britanniques, plus qu’un avertissement, restera une mascarade. Un dictateur sanguinaire évolue tant dans sa folie qu’aucune menace verbale, ni quelques bombardements „chirurgicaux“ ne l’impressionnent.
Alors quoi?
L’Irak est débarrassé de Saddam Hussein. Le pays est dans un état désolant. Les Kurdes ont été tristement instrumentalisés. Leur sort n’est en rien changé.
La Syrie aura un jour de nouveaux dirigeants. Seront-ils plus aptes à réconcilier le pays? Ah, les printemps prometteurs qui ne tiennent pas leurs promesses d’étés rayonnants!
Voyons l’Égypte. Des militaires aux militaires en passant par les islamistes et en gardant le pire d’eux … Progrès? Changement en profondeur? Que dalle!
Faut-il évoquer ici pareils sujets? „Loin du cœur, loin des yeux“ dit l’adage. Les journalistes parlent de „loi kilométrique“ pour expliquer que la collision de deux voitures de police serait plus passionnante que la „grande“ politique et ses „longs“ articles.
Mais qu’est-ce qui menace durablement la paix à tant de reprises rompue, avec à chaque fois son lot de morts, de mutilés, de ravages? Par vraiment un prix littéraire, encore que. Sûrement pas un jour, deux jours ou trois de congé parental.
La bêtise humaine cependant, la sottise ambiante, la folie d’hommes et de femmes ayant perdu leurs repères humanistes et d’ouverture au monde sont signes du danger avec majuscule qui pèse sur notre devenir.
Ce qui, nous semble-t-il, est suffisamment grave, pour être dénoncé vingt-quatre heures sur vingt-quatre, 365 jours par an. N’en déplaise aux petits égoïsmes du quotidien.
Vous avez oublié d’invoquer les états avec leurs intérêts géopolitiques qui sont responsables par leurs manigances pour la plupart des conflits armés par le monde! C‘est seulement par la prise de responsabilité des médias à informer cruement et réellement le peuple en ce qui concerne ces crimes de guerre que le monde pourra changer dans le bon sens!