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Les étudiants en quatrième année de formation sont désavantagés

Les étudiants en quatrième année de formation sont désavantagés

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Lettre ouverte au ministre de l’Éducation nationale par les représentants élus des étudiants du BScE

Monsieur le ministre de l’Education nationale, par la présente, nous, les représentants élus des étudiants du BScE de l’Uni.lu, tenons à exprimer nos doléances au sujet du communiqué du 23 janvier 2018 concernant l’accord du SNE/CGFP et du MEN.

Nous sommes profondément indignés et choqués par les nouvelles mesures prises par le SNE et le MEN. D’une part, le fait de réduire le stage de trois à deux années semble à première vue être une faveur et une bonne démarche, chose que nous ne contestons pas. Toutefois, il faut préciser que dans notre formation de base qui dure quatre années, nous avons droità une réduction de stage d’une année.

Pourtant, les nouvelles mesures accordent aux étudiants à l’étranger après seulement trois années d’études le droit d’accès au concours d’admission à la profession. Par cette mesure les étudiants en quatrième année de formation sont désavantagés.
D’après ce communiqué et ces nouvelles mesures, les étudiants à l’étranger sont favorisés premièrement par le choix de leur poste et deuxièmement une année supplémentaire
de rémunération. Quelle injustice!

Il serait en même temps nécessaire de remettre en question les objectifs et les conditions du stage. Pendant ces deux, voire trois années de stage, les acteurs les plus pénalisés sont et restent nos élèves.
En tant qu’enseignant-stagiaire, nous devons continuer à passer des cours, écrire un mémoire, rédiger des devoirs, etc. Ce temps précieux nous manque pour les préparations des cours et les corrections des devoirs. Notre stage pénalise donc aussi nos élèves et ne valorise en aucun cas notre formation de base de quatre années, nos 32 semaines de temps de terrain et nos capacités d’enseignants.

L’accord stipule que l’enseignant-généraliste serait prioritaire. Mais chaque éducateur ayant un Bachelor, enseignant en sport ou autre aura accès à la fonction d’enseignant.
Toutefois, il est important de préciser que ces personnes n’ont pas les connaissances ni les bases nécessaires en didactique et en méthodologie. Si par contre toutes ces connaissances ne sont pas nécessaires vous pourriez réduire d’un seul coup notre formation d’une année.

Il manque des enseignants!

Monsieur le ministre, tout au long des mois passés vous avez nié qu’il y avait une pénurie d’enseignants. Le 23 janvier, votre communiqué surprend tout le monde. De plus, la rémunération de 80% en première année et 90% en deuxième année est également une discrimination par rapport à notre diplôme, notre formation et nos capacités d’enseignant. Après quatre années de formation de base nous disposons d’un „Bachelor professionnel“ certifiant que nous sommes aptes à enseigner.

Ce stage de deux, voire trois ans est par ce principe inutile et non-applicable en tenant compte de notre formation et de nos 32 semaines de „temps de terrain“.
Un fonctionnaire dans une autre carrière peut, le cas échéant, se prévaloir d’un diplôme académique qui nécessiterait une formation sur le terrain.

Nous, les représentants élus des étudiants du BScE, exprimons notre mécontentement et notre désaccord par rapport à ces mesures injustes et incompréhensibles. Surtout les étudiants en quatrième et dernière année de formation sont pénalisés par une année de rémunération en moins, des frais d’inscriptions universitaires, prêts étudiants, etc. par rapport à ceux qui peuvent accéder au métier de l’enseignant après uniquement trois années de formation de base.

Selon le communiqué, la réduction d’une année de stage serait une compensation pour les étudiants de l’Uni.lu ayant suivi quatre années de formation. Comparé à ceux qui disposent à présent d’une formation de trois années en n’importe quelle relation avec l’éducation, les étudiants de l’Université du Luxembourg considèrent cette faveur comme inacceptable.
Nous espérons que nos propos seront pris en considération afin qu’une fois pour toute les conditions d’études et d’admission et le stage de deux, voire trois années soient équitables pour chaque personne.