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Santé et gros sous

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La rédactrice en chef Danièle Fonck au sujet de Monsanto et de la guerre des experts.

Pourquoi à Bruxelles les 28 n’arrivent-ils pas à se mettre d’accord pour écourter la vie d’un simple herbicide, le Roundup, renfermant du glyphosate, alors qu’à Strasbourg on a tranché en votant son interdiction d’ici à cinq ans?
Ce qui, en soi, pose un problème de démocratie dans l’Union européenne et redit le peu que pèsent en réalité les eurodéputés pourtant élus au suffrage universel européen.

A Strasbourg, on a suivi les recommandations du CIRC (Centre international de recherche sur le cancer), une agence dépendant de l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé. Celle-ci en est arrivée à la conclusion que le glyphosate est un cancérigène pour l’animal, et un cancérigène probable pour l’homme. Déjà avec moins, ne serait-ce que par principe de précaution, on devrait se mettre à réfléchir.

Pourtant, l’EFSA, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, trouve, elle, que le glyphosate est inoffensif. Comment deux organismes jugés sérieux peuvent-ils en arriver à des conclusions opposées? Probablement parce que, dans la collectivité scientifique, bien des chercheurs se contentent souvent de s’appuyer sur les données fournies par l’industriel, Monsanto dans ce cas-ci, qui, on le sait, a des légions d’experts dans son giron. On a même trouvé, dans les avis du BfR, l’Institut fédéral allemand pour l’évaluation des risques, des copier-coller de documents de Monsanto.

Dans cette guerre des experts et des contre-experts, la sphère politique ne sait pas où donner de la tête et se laisse influencer par celui qui fait le plus de bruit. Ceci alors que les grands lobbys paysans, adeptes des cultures intensives, font également du forcing en faveur du glyphosate, de crainte de voir leur chiffre d’affaires sombrer. Ils exercent même le chantage aux prix élevés des produits agricoles, si l’on devait se détourner du glyphosate.

Mais le grand gagnant de l’hésitation des politiques est Monsanto qui n’en est pas à un scandale près. Déjà dans les années 1960, un de ses herbicides avait été cédé à l’armée américaine qui l’avait abondamment utilisé, sous forme d’agent orange déversé au-dessus des forêts vietnamiennes. Avec les conséquences qu’on sait, non seulement pour la forêt, mais également pour des millions de Vietnamiens, sans oublier les milliers de GI.

Longtemps les autorités américaines, tout comme Monsanto, en ont nié la nocivité, alors que des notes internes de l’entreprise, rendues publiques depuis, disent le contraire. Un autre scandale, parmi beaucoup, lie Monsanto à l’hormone de croissance bovine, une hormone transgénique, qui sera interdite en Europe en 2000, mais l’industriel continuera à la produire jusqu’en 2008.

Monsanto a été condamné à plusieurs reprises à des dédommagements aux victimes. Mais que sont pour ce géant quelques dizaines, voire des centaines de millions, face à ses gains astronomiques (13 milliards de chiffre d’affaires en 2016)? Gains dont profite grassement l’armée de lobbyistes tentant de faire pencher, auprès des politiques, la balance en faveur du glyphosate.

Lucas
30. Oktober 2017 - 13.27

Diese Sauerei ist schon im Regenwasser feststellbar!
Belegt in "Deutsche Ärztzeitung".

mstvulux
29. Oktober 2017 - 20.03

Wenn dieses unabhängig ist sowohl von der Industrie UND auch von den grünen NGOs

GuyT
29. Oktober 2017 - 12.24

Danke Tageblatt für die guten Artikel zu diesem Thema.
Eine logische Ueberlegung fehlt jedoch immer: gerade dieses Thema zeigt wie gefährlich die allseits geforderte Verstärkung der EU-Kompetenzen ist.Wenn das europ. Umweltamt die alleinige Entscheidungshoheit über Umweltfragen erhält und die EU sogar irgendwann seine Mitgliedsstaaten verbieten wird, gegen ein gefährliches Mittel XY ein nationales Verkaufsverbot auszusprechen, unter dem Vorwand des freien Handels wird es schwierig die Intessen der Bürger durchzusetzen.
Europa ist eine großartige Idee aber die EU mit ihrem Wahn alles zu bestimmen und zu reglemetieren, und zwar im Sinne von Industrie, Banken und Handel, ist katastrophal.

Marius
29. Oktober 2017 - 12.11

Nur eine logische Feststellung: Sie wären nicht da, um sich über ihr Problem Gedanken zu machen. Sind wir nicht die Krone der Schöpfung, die Helden der Evolution? Meditieren sie ruhig weiter in der stillen Ardèche, vielleicht kommen sie zu vollkommen neuen Erkenntnisse bei diesem Thema.

mstvulux
29. Oktober 2017 - 10.40

Sicher war ddt bienenschädlicjh
Kann man gar nicht mit Glyphosat vergleichen

Jacques Zeyen ( Ardèche )
28. Oktober 2017 - 21.46

Dasselbe gilt für DDT.
Das Mittel hat Millionen Menschenleben gerettet( Malariabekämpfung),wurde trotzdem verboten.
Nur eine Frage. Was würde die Natur wohl tun,wenn es uns nicht gäbe?

mstvulux
28. Oktober 2017 - 21.27

Die wenigsten regelmäßig in der Landwirtschaft eingesetzten Mittel schädigen die Bienen.
Auch Glyphosat ist nicht bienenschädigend

Grober Jean-Paul
28. Oktober 2017 - 16.07

Jetzt versteh ich wenn mein Freund Nico (Imker) schimpft ihm würden seine Bienenvölker absterben trotz Biolandwirtschaft ringsum. Danke.

mstvulux
28. Oktober 2017 - 15.26

nein die Bios dürfen kein Glyphosat oder andere Herbizide einsetzen.
Trotzdem müssen+dürfen sie gegen viele Schädlinge spritzen.Tun sie auch.
Z.B.Kupferhaltige Pestizide gegen Pilzkrankheiten Diese Mittel sind allerdings schädlich für Regenwürmer und reichern sich im Boden an.
Spinosad+Pyrethrum sind Insektizide und sehr bienenschädlich
Schwefel etz

mstvulux
28. Oktober 2017 - 15.20

Schon ziemlich lustige idee.
Auch der tödliche virus den du demnächt hoffentlich nicht ausbrütest gehört zur Biodiversität
soll ech och e puer Ausrufezeichen maachen
nee leiwer net!

Marius
28. Oktober 2017 - 15.17

Also ich muss schon sagen, ein sehr merkwürdiger Vergleich, Menschen mit Unkraut gleichzusetzen. Typisch für engstirnige "Grüne" und ihre skurilen Ansichten. Nomi, warum reden sie am Thema vorbei. Hier geht es offensichtlich nicht um die Nazis.

Grober Jean-Paul
28. Oktober 2017 - 14.38

Wéi ass ët eigentlech bei der Biolandwirtschaft, ass do Glyphosat en Thema? W.e.g. informéieren!

Nomi
28. Oktober 2017 - 13.40

Onnkraut ass een Deel vun der Biodiversitei't ob eiser Erd. Et huet keen ee Recht een Deel vun deser Biodiversiteit ze zerstei'eren, !
Oder ass daat wat d'Nazi'en gemeet hun, een deel vun Menschen als "Onkraut" ze deklarei'eren an an den KZ'en emzebrengen rechtens gewiescht ????

All Element vun der Biodiversiteit ob der Erd huet ee Recht net systematesch vernicht ze ginn !!!!!!!!!

mstvulux
28. Oktober 2017 - 13.06

@Marius Tatsächlich ist ihr Kommentar einer der ersten den ich hier lesen konnte der nicht die ach so gierige Firma Monsanto oder die schreckliche Agrarlobby angreift sondern verschiedene Tatsachen wiedergibt.
Glyphosat ist sei vielen Jahren das Mittel der Wahl in der Unkrautbekämpfung nicht nur weil es gut und sicher wirkt sowie billig ist,sondern auch fast ungiftig ist (WieKochsalz zb)und schnell abgebaut wird.
Alle außer Kontrollinstanzen der WELT außer IARC stufen das Mittel als ungefährlich ein.

Marius
28. Oktober 2017 - 12.02

Selon les informations disponibles, il s’avère qu’actuellement le produit de désherbage Glyphosat est produit dans une vingtaine de pays à travers le monde. La grande inexactitude commise dans cet article est d'ignorer le fait, que le Roundup est tombé dans le domaine public à partir de l’année 2000. A ce jour il existe uniquement en Chine, une cinquantaine d’usines chimiques qui produisent la moitié de la consommation mondiale, et cela à moindre prix. C’est donc injuste que Monsanto soit régulièrement épinglé par des contestataires pour ses bénéfices astronomiques, alors qu’en Amérique ils ne restent que 5 usines chimiques à produire ce désherbant. Contrairement aux allégations douteuses de cet article, il y a une multitude agences de sécurité sanitaire, de protection de l'environnement ou d'agriculture qui ont rendu des avis affichant que c’est assez improbable que le Roundup soit cancérigène par voie alimentaire par l’homme. Il s’agit en l’occurrence des agences suivantes: de l'Agence américaine de protection de l'environnement, l'Autorité européenne de sécurité des aliments, l'Agence européenne des produits chimiques, l'Office fédéral de l'agriculture Suisse, l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire du Canada, l'Autorité de protection de l'environnement de la Nouvelle-Zélande, l'Autorité australienne des pesticides et de la médecine vétérinaire et la Commission de la sécurité alimentaire du Japon et bien d'autres.

Le monde agricole prévient depuis longtemps, que des prix à la consommation deviendraient plus élevés en cas d’interdiction de ce désherbage, ce qui est tout à fait honnête, car à ce jour personne ne sait au juste par quel autre produit le Roundup devrait être remplacé.

On parle de tous les remèdes dans les médias occidentaux, sauf d’une diminution de la population mondiale, alors qu’un milliard de terriens souffre à ce jour de malnutrition. Il semblerait que nous n’ayons pas trop le choix et qu’il faille accroître les rendements massivement, sachant qu’il va falloir multiplier par deux ou trois la production agricole pour augmenter la production en biocarburant des décennies à venir. Dans ce contexte il me semble bon de rappeler que les avions de la "Luxair" nécessitent du carburant, sinon cher concitoyens, vous devriez passer bientôt vos vacances au petit Grand-Duché.

Mephisto
27. Oktober 2017 - 17.08

Ich finde es gut, dass das Tageblatt die Verwendung von Glyphosat anprangert. Es ist klar, dass die Interessen von Monsanto / Bayer sowie der Agrarlobby in der EU Vorrang geniessen vor der Gesundheit von Mensch und Tier und der Sauberkeit von Boden und Grundwasser.

Umso unverständlicher ist mir dann aber wieso dieselbe Zeitung in ihrer heutigen Printversion eine volle Seite zur Verfügung stellt in welcher der ehemalige Betonminister Robert Goebbels mit sämtlichem Umweltschutz seinen Spott treiben darf.
Laut seinen von keiner Sachkenntnis getrübten Behauptungen braucht es weder Umweltschutz noch Tierschutz, alles ist in bester Ordnung, ja besser als jemals vorher auf dem Planeten.

Hat denn keiner diese dämlichen provokanten Behauptungen gelesen bevor man sie druckte ? Ich als umweltbewusster Leser empfand sie als Zumutung, ja geradezu als Frechheit.

Guy
27. Oktober 2017 - 13.23

Comment mettre la vie d'autrui en danger pour cinq années supplémentaires! Cela fait deux ans que la Commission répète inlassablablement que la décision doit être une "responsabilité partagée". Il est temps de se réveiller et de faire front.