Le Britannique a lui aussi assuré l’essentiel sans faire une impression énorme (6-3, 3-6, 6-2) face à l’Argentin Juan Martin Del Potro, pourtant en retrait depuis son succès à l’US Open. Des deux favoris, c’est Federer qui a le plus de mal, surtout lors d’un premier set étonnamment mauvais pour un champion de son calibre. En à peine une demi-heure, il a commis pas moins de seize fautes directes. Le match s’est équilibré dans la deuxième manche, mais le Suisse a continué à souffrir face aux gros coups droits liftés du gaucher madrilène. Il a semblé menacé jusqu’au break salvateur réussi sur sa toute première occasion à 5-6. Dans le troisième set, Verdasco s’est effondré. Le Madrilène, qui participe à son premier Masters à 26 ans, n’avait jamais pris un set au N.1 mondial en trois confrontations. Federer restait sur deux défaites d’affilée, en finale du tournoi de Bâle contre le Serbe Novak Djokovic et lors de son premier match à Paris-Bercy contre le Français Julien Benneteau. Un troisième échec d’affilée aurait été du jamais vu depuis 2002.
Ce n’est pas la première fois que le Suisse connaît des difficultés lors de son entrée dans le Masters. En 2007, il avait même perdu son premier match contre le Chilien Fernando Gonzalez avant de remporter le dernier de ses quatre titres.
Nadal et Djokovic lundi
Au contraire de Federer, Murray semblait parti pour une promenade de santé lorsqu’il s’est rapidement détaché 5 à 0 dans le premier set. On a même craint pour l’état physique de Del Potro lorsqu’il a fait appel au médecin. Il s’agissait en fait d’un simple saignement de nez et non d’un réveil de la blessure aux abdominaux qui l’avait contraint à l’abandon à Paris-Bercy la semaine dernière.
L’Argentin, 5e mondial, a réagi, trop tard pour sauver le premier set, mais son regain de forme s’est confirmé dans la deuxième manche (3-0), où il a mis Murray en difficulté par quelques fulgurances en coups droits (13 gagnants au total).
Le Britannique a repris les choses en main en faisant le break tout de suite dans le troisième set, puis en s’appuyant sur de grosses premières balles de services, souvent frappées à plus de 200 km/h, malgré un pourcentage très moyen (55%).
Le N.4 mondial est l’un des favoris du Masters devant son public, même s’il ne devra peut-être pas compter sur un soutien très chaleureux dans l’immense O2 Arena (17.500 spectateurs en configuration tennis), où le tournoi a commencé dans une ambiance très feutrée. L’Espagnol Rafael Nadal et le Serbe Novak Djokovic feront leurs débuts lundi respectivement contre le Suédois Robin Soderling et le Russe Nikolay Davydenko.
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