Certes, la performance du Bayern n’aura pas levé les nombreux doutes, mais elle a au moins le mérite de donner de l’air aux joueurs et surtout à leur entraîneur, le Néerlandais Louis van Gaal. Avec un milieu où seul van Bommel était défensif, et deux attaquants, le Bayern attaquait le but adverse avec application, à défaut de talent. Peu après le quart d’heure de jeu, tout le stade croyait à l’ouverture du score quand Mario Gomez, bien servi à ras de terre au point de penalty reprenait sans contrôle, mais sa frappe décroisée frôlait le poteau (17). A la 33e minute de jeu, c’est l’attaquant croate Ivica Olic, qui faisait son retour comme titulaire après une longue blessure, qui crochetait son adversaire, et sa frappe déviée trouvait le visage du gardien israélien, surpris par la trajectoire.
Malgré ces ébauches d’actions dangereuses, des sifflets copieux raccompagnaient les Munichois aux vestiaires. Lors de la deuxième période, ils avaient le mérite de ne pas se décourager, ni de s’impatienter. Un coup-franc excentré mais très travaillé de Bastian Schweinsteiger atterrissait sur la barre transversale (52), alors que le gardien semblait battu.
La délivrance arrivait dix minutes plus tard, lorsque Mario Gomez se débarrassait de deux défenseurs et enchaînait une frappe du droit des seize mètres. Le gardien adverse ne pouvait que repousser la balle, dans les pieds d’Olic, qui n’avait plus qu’à la pousser au fond (1-0, 62). Sans être brillants, face à des adversaires limités, Munich s’est maintenu en vie dans cette compétition, et le match à Turin dans quinze jours promet beaucoup.
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