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Ligue 1 – Marseille à l’usure se relance à Nice

Ligue 1 – Marseille à l’usure se relance à Nice

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Une semaine après son dérapage à Lens, Marseille s'est remis dans le sens de la marche en championnat grâce à sa victoire à l'usure à Nice, réduit à 10 toute la seconde période, samedi lors de la 16e journée de L1 (1-3).

A trois jours de son match décisif en Ligue des champions devant le Real Madrid, l’OM n’a pas forcément brillé, notamment en défense centrale en première mi-temps, mais a su patienter pour se relancer après la douche froide à Bollaert (défaite 1-0 dans le temps additionnel). Le potentiel physique marseillais, à défaut d’un grand sens de l’imagination en attaque, a fini par faire la différence en fin de match, face à une équipe niçoise irréprochable dans l’esprit mais privé d’Apam à la mi-temps, et sans Loïc Rémy, son arme offensive principale, forfait. Devant les vedettes madrilènes mardi, l’OM devra sans nul doute élever son niveau de jeu pour caresser l’espoir d’un exploit… Dans un derby offrant rapidement des espaces, voire des boulevards au milieu de terrain, Nice se créait l’occasion la plus dangereuse par Bagayoko, servi par un Hellebuyck rayonnant une grosse partie du match. Mais Bonnart chipait le ballon dans les pieds de l’international malien qui se présentait seul devant Mandanda (5).
Combatif, travailleur et altruiste, Bagayoko pesait sur une défense centrale marseillaise pas franchement rassurante. L’OM savait aussi patienter. Et c’est sur un modèle de contre orchestré par Abriel, que relançait dans la course Lucho d’un coup de patte à droite, que Niang trompait Ospina abandonné par sa défense (0-1, 19). En panne sèche en championnat depuis le 4 octobre, le Sénégalais inscrivait son 6e but de la saison.
Nice ne lâchait rien pour autant. Patients dans la construction, accrocheurs dans les duels, les hommes d’Ollé-Nicolle égalisaient à la 33e. Alerté par Diakité dans la surface, Faé remettait de la tête pour Coulibaly qui plaçait du gauche une reprise magnifique (1-1) pour son premier but en L1. C’était mérité. Tout comme le carton rouge d’Apam, auteur dans la surface marseillaise d’un coup de tête sur Heinze, qui avait cependant méchamment usé des coudes pour l’écarter.
A la reprise, l’OM oubliait longtemps d’écarter le jeu pour exploiter cet avantage numérique. Deschamps, conscient de ce handicap, lançait alors Valbuena, remplaçant Cissé. Marseille n’en devenait pas plus ingénieux pour autant, mais finissait par imposer sa supériorité physique. Après une tête de Diawara cueillie in extremis par Ospina (75), c’est Lucho, encore oublié par l’axe niçois, qui ajustait le gardien colombien du droit, sur une remise de la tête de Niang (1-2, 77). Lessivés, les Niçois laissaient même Koné, ex-vedette locale, aggraver le score d’une pichenette en contre, sur l’un de ses tout premiers ballons (1-3, 86).