Non franchement, ce n’est pas parce que, de toute ma vie, je n’étais jamais assis sur un vélo (tout comme je n’ai jamais pris un bus), que, maintenant, j’ai décidé de partir en véritable croisade contre tout ce qui concerne le vélo. Avec Winston Churchill, autre grand homme politique, j’ai toujours partagé sa devise devenue célèbre: „No sports, please!“
Halte donc aux pistes cyclables qui détruisent systématiquement des parkings, ceci d’autant plus que je ne bénéficie plus de parking sous-terrain gratuit au centre-ville. Avant ce n’était pas un problème. Aujourd’hui, je ne peux pas me déplacer de mon domicile au centre-ville en voiture, même s’il n’y a que 1 km à parcourir, pour aller faire mon marché le samedi. Plus de parking disponible! Maintenant même le DP et le CSV prônent l’utilisation du vélo, lui étalent le tapis rouge, alors que mes meilleurs adversaires depuis plus de 30 ans, les Verts et les socialistes verdâtres, prônent cette démarche déjà depuis des lustres. Avec stupéfaction j’ai même détecté un ministre DP dans la manifestation des cyclistes en ville, début juin. Du jamais vu! Ah que je regrette le temps où ce parti était considéré comme le lobby des automobilistes sur lequel je pouvais compter quand, dans mon propre parti, l’influence des écologistes ne cessait de croître, avec comme conséquence que je n’y avais pas de majorité, dans un premier temps, lors du vote interne pour la route du Nord. Mais sachez que je n’ai jamais pensé à démissionner …
Maintenant j’ai décidé d’utiliser la seule arme qui me reste, le stylo, pour pourfendre les lobbys du vélo, ces idéologues des temps modernes, les mêmes qui veulent nous empêcher de profiter de la seule liberté qui nous reste: la voiture, rien que la voiture, sachant que l’augmentation importante des résidents et des salariés au Luxembourg nous mène directement dans le mur si nous ne réussissons pas à leur proposer des alternatives à l’automobile.
Halte aux pistes cyclables qui rognent systématiquement l’espace prévu aux automobilistes (voirie et parkings), ces derniers étant les victimes collatérales de cette offensive qui réunit les cyclistes du dimanche, les utilisateurs quotidiens qui vont travailler, les sportifs, les touristes qui choisissent systématiquement leur lieu de vacances selon l’offre de pistes cyclables en site propre. Tous les partis politiques, à l’occasion des dernières élections communales, ont davantage consacré de temps et d’espace pour le vélo que pour les automobiles. Mais on va où là? C’est le monde à l’envers. Si j’avais quelques années en mois, je vous jure, je reprendrai du service. L’automobile brûle-t-il? Je ne cesse de me citer moi-même lorsqu’il s’agit de dénigrer le monde du vélo, qui, hélas, ne cesse de croître.
Florilège? Allons-y!
La voiture, un droit de l’homme?
Nous, les automobilistes, nous sommes en train de perdre un droit (de l’homme?) fondamental qui était à la base du développement incroyable des trente glorieuses. „Freie Fahrt dem Tüchtigen!“ Les bolides de plus en plus gros et énergie-voraces remplissent nos rues, certes, du matin au soir, les autoroutes et les routes nationales qui rejoignent les centres économiques de notre pays sont toutes et partout véritablement sursaturées une grosse partie de la journée.
Je suis au regret de constater qu’à part quelques contournements supplémentaires, aucun parti politique n’envisage de construire ou d’élargir des routes importantes. Serais-je le dernier des Mohicans pour avoir construit un axe routier important, contre vents et marées, avec, à l’époque, le plus grand groupe politique de la Chambre, celui qui regroupait au-delà de toutes les frontières politiques, les automobilistes et leurs groupes de pression, si nombreux. C’est vrai que la route du Nord, finalement, a coûté le double de l’enveloppe votée initialement, c’est vrai que les mesures de compensation n’ont pas été réalisées alors qu’elles furent également et légalement votées dans la foulée. Mais le papier, c’est de notoriété, se caractérise par sa patience sans limites. Et la Chambre des députés, il faut savoir la ridiculiser (pour le mode d’emploi, prière de me contacter!).
On me dit que beaucoup de gens ne possèdent pas de voiture, souvent pour des questions de gros sous. C’est vrai qu’avec un salaire social minimum, on peut difficilement devenir le fier propriétaire d’une voiture. Peut-être que ceux qui prédisent que cela aura comme effet que, bientôt, seuls les mieux lotis pourront se payer le luxe de devenir automobiliste, auront raison. Argument de plus pour ces derniers, dont je fais apparemment partie, de retrouver ce droit de l’homme fondamental, cette liberté sans limites, et ainsi avoir plus d’espace routier disponible. La sélection se fera par le porte-monnaie, comme d’habitude.
Pour toutes ces raisons, et pour beaucoup d’autres, j’ai l’intention de me faire fort pour la construction d’un circuit automobile à Luxembourg. Les automobilistes méritent de profiter des mêmes droits que les cyclistes, non?
Réactionnaire, oui, j’assume!
Ma prise de position contre le vélo et ses adeptes doit être rangée dans la même catégorie que d’autres positions prises par moi dernièrement, et qui sonnent comme une démarche conservatrice, opportuniste (comdab), voire réactionnaire. Le dictionnaire, au sujet de la définition de ce dernier adjectif, nous apprend qu’il désigne la politique prônant et mettant en œuvre un retour à une situation passée réelle ou fantasmée, en révoquant une série de changements sociaux, moraux, économiques et politiques. Le partisan de la réaction et la personne opposée au changement est nommé „réactionnaire“. Le terme s’oppose à „progressiste“ …
C’est dans ce contexte que vous devez comprendre mes dernières sorties pour l’énergie nucléaire, ou contre les „Tiny-House“, notamment.
C’est surtout ces dernières, ces micromaisons, à la base d’un mouvement social et architectural prônant la simplicité volontaire par l’habitation de petites maisons aux coûts réellement abordables, qui me chagrinent alors que je ne cesse de défendre les habitations traditionnelles de notre pays, même si elles ne sont plus abordables, même si elles sont systématiquement remplacées par des bâtiments rectangulaires qui se ressemblent tous, tant pis! C’est vrai que j’ai appelé les Tiny House des cages à lapin. Peut-être ai-je eu tort de ne pas être allé à la porte ouverte de l’association ad hoc à Hivange, dernièrement. Peut-être que je n’aurais pas, dans ce cas de figure, déversé de telles débilités au sujet de ce nouveau type de maison, à l’adresse de tous ceux qui ne peuvent pas se payer une maison de maître dans le 16e arrondissement de la Ville de Luxembourg, merci Papa.
Peut-être qu’on aura l’occasion d’y revenir prochainement …“
Bien à vous !
Bébert Goeddels
Sie müssen angemeldet sein um kommentieren zu können