On savait depuis le mois de décembre que la tête d’affiche du Siren’s Call qui se déroulera le 24 juin prochain, principalement sur le parvis de l’abbaye de Neimënster, sera le groupe français Phoenix, qui viendra défendre son septième album „Alpha Zulu“, sorti en novembre dernier. On connaît depuis aujourd’hui le reste du programme concocté par les organisateurs, den Atelier et l’abbaye de Neimënster.
Tout en haut de l’affiche, dont il y a lieu de relever qu’elle est paritaire, figurent Billy Nomates et Japanese Breakfast. La première est une songwriterin post-punk de Bristol, qui vient de sortir son deuxième disque „Cacti“. La seconde est une formation américano-coréenne, qui en 2020 a été nominée deux fois aux Grammy Awards et qui propose une indie-pop plus traditionnelle, dans l’ADN du festival.
Le groupe belge de shoegaze The Haunted Youth sera aussi présent pour la première fois au Luxembourg. La programmation est complétée par Echt!, une formation de jazz géniale, qui s’inspire du format du DJ set électronique. Il y aura aussi Sprints (garage punk), Sorry (traditionnel garage londonien) ainsi que le groupe de Béninoises „Star Feminine Band“, qui s’était produit l’été dernier au parc de Clausen et délivre un message d’émancipation des femmes africaines. Enfin, le line up est conclu par la présence d’Englbrt, le nouveau projet musical du songwriter Georges Goerens et du percussionniste et compositeur Niels Engel. A noter que la présentation du festival a été aussi l’occasion d’annoncer la venue du groupe électro norvégien Röyksopp le mardi 27 juin 2023, toujours à l’abbaye de Neumünster.
Culturel et pour enfants aussi
Siren’s Call est un festival musical, mais aussi un festival culturel qui s’adresse à toute la famille. Outre cette programmation musicale concoctée par den Atelier, le public peut profiter d’une programmation culturelle éclectique. Tandis que les workshops de yoga et de danse qui ont connu un grand succès l’année dernière sont reconduits pour les adultes, des workshops sont spécifiquement dédiés aux plus jeunes, comme une initiation au DJing à partir de 8 ans. Le festival coûte 62 euros pour les grand·e·s, mais est gratuit pour les moins de douze ans et désigné comme „kannerfrëndlech“.
Le spectacle „Une journée à Takaledougou“ est d’ailleurs spécialement dédiée au jeune public. Accessible dès le premier âge, il s’agit d’une évocation en musique (électro-mandingue) du quotidien d’un village, au sud-ouest du Burkina Faso. Au programme figure également une performance promise „forcément intrigante“ de l’artiste luxembourgeoise Deborah De Robertis, qui marquera par là sa sortie de résidence. La coopération avec l’asbl Coopérations se poursuit avec la Nuit des Lampions. Il y aura aussi le marché des créateurs dans l’agora, où les initiatives locales peuvent se présenter (les intéressé·es peuvent se manifester par mail hello@sirenscall.lu).
Photo Japanese Breakfast: David Lee, Japanese Breakfast at Day In Day Out Festival 02, CC BY 2.0
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