Dans la galerie Reuter Bausch de la rue Notre-Dame à Luxembourg, Chantal Maquet finit l’accrochage d’une nouvelle exposition fortement marquée par la période du confinement. On peut y voir jusqu’au 11 février des portraits de fleurs, partageant, isolées ou au contraire compressées qu’elles sont, le destin des êtres humains à cette époque aujourd’hui révolue. Deux ans plus tôt, c’est à la galerie Nei Liicht à Dudelange, qu’à l’issue d’un deuxième confinement, elle présentait un riche travail réflexif sur le passé colonial de sa famille et du pays. L’exposition s’intitulait „dat huet jo näischt mat mir ze dinn“ et invitait à réfléchir sur le positionnement de chacun face à un problème dont les conséquences n’épargnent personne.
Au moment de remballer peintures et installations, Chantal Maquet avait éprouvé la crainte qu’il ne reste plus rien de cet effort introspectif dont les prémisses remontaient à dix années plus tôt et à un diplôme de fins d’études d’art où elle avait, une première fois, mis à profit l’énorme héritage documentaire de ses grands- parents installés au Congo après-guerre. „Un catalogue d’exposition reste dans la bulle des gens intéressés par l’art. Je voulais atteindre le grand public et notamment les élèves“, explique-t-elle. L’idée est donc venue de poursuivre l’effort par la réalisation d’une „graphic novel“.
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